Canaries

Un peu de soleil pour tous les voyageurs au long cours ? Après plus de deux ans de pandémie, cet été 2022 et le volume des réservations enregistré sur l’automne à venir semble marquer, pour l’ensemble des voyagistes spécialisés en France, sinon un qua- si-retour à la normale sur les programmes de voyages lointains, du moins la fin d’une situation passablement unique dans les annales du tourisme dans le monde. La sortie d’un long tunnel est en route ? Une activité aérienne massivement réduite en 2020 de 90 % par rapport à 2019 d’après l’OCDE. Puis un redressement progressif, en accélération cette année : selon les projections de l’organisation mondiale de l’aviation civile, la capacité en sièges/passagers offerte par les compagnies aériennes en 2022 aura dépassé la demande en billets...

La taxe de séjour va tripler le 23 septembre

Synonyme de partage et d’ouverture sur le monde, la saison des festivals est un moment attendu dans l’agenda du voyageur. Tour d’horizon de ce millésime 2022.

Il n’y a pas que le GR20 en Corse ! Territoire de montagne ceinturé par la mer, l’île de Beauté fourmille de sentiers accessibles à tous, quel que soit l’endroit. Démonstration.

Conquérant de l’Inutile comme ses amis Lionel Terray et Louis Lachenal, morts accidentellement bien avant lui, le guide Gaston Rébuffat fut beaucoup plus qu’un champion de la verticale.

Au large du Maroc, l’archipel espagnol des Canaries exhibe sept îles principales, comme autant de petits mondes à explorer à pied, chacune avec son identité propre et ses pépites naturelles. Nous avons parcouru les plus beaux itinéraires de cinq d’entre elles : Tenerife, La Gomera, El Hierro, La Palma et Lanzarote.

Un coup d’aile vers l’ouest, et changement d’ambiance ! Cap sur les deux îles d’El Hierro et de La Palma, parmi les secrets les mieux gardés des Canaries.

Lanzarote tient sa beauté singulière de son décor tellurique, de sa préservation environnementale, mais aussi par son indéniable cachet artistique, directement inspiré des œuvres visionnaires de César Manrique. Celui-ci, à la fois peintre, plasticien, architecte et urbaniste aura consacré la deuxième moitié de sa vie à réinsuffler une forte identité à son île, devenue son œuvre-maîtresse, en imaginant de nouvelles manières d’aménager, de faire venir les visiteurs, tout en évitant de reproduire les erreurs commises ailleurs.

Peu de gens savent les situer sur une carte. Mais pour ceux qui les connaissent, ces îles au caractère bien trempé (dans tous les sens du terme !) incarnent un rêve de falaises, de fjords sinueux et de prairies boréales saupoudrées de petits moutons blancs... à seulement 2h30 de Paris.

En décembre dernier, après une année blanche pour cause de Covid, l’un des derniers festivals culturels accessibles de la zone sahélo-saharienne a retrouvé ses marques dans l’Adrar mauritanien. Une respiration immense pour les amoureux du désert et de ses cultures. Mais pas seulement.

La naissance d’une voie (a)normale