Cambodge, trésors khmers en renaissance

En phase de réconciliation avec son passé à l’occasion du procès des Khmers rouges, le Cambodge s’impose aujourd’hui comme l’une des destinations les plus accueillantes d’Asie du Sud-Est. De la capitale Phnom Penh à la mythique cité d’Angkor en passant par le lac Tonlé Sap et les jungles de Ratanaki, nos reporters ont sillonné le pays à la rencontre de l’âme khmère. Engagé sur les chemins de la renaissance, le pays aux beautés ciselées dans la pierre a su rester, malgré les bourrasques de l’Histoire, le « Royaume du sourire ».

La ville où Barak Obama a acquis une stature de chef d’Etat vit sous une triple aura : celle de cette personnalité charismatique, un goût persistant pour l’invention qui présida à la naissance des gratte-ciels et une créativité sans cesse en éveil dont témoignent le Millenium Park comme l’aile moderne de l’Art Institute.

A deux pas des axes bien balisés du « Noroeste », mais à des années-lumières, culturellement, subsiste un petit bout du monde où de petites communautés d’Indiens daguita continuent de mener une vie pastorale proche de l’autarcie. Une autre Argentine, souvent ignorée, mais fière de sa différence.

Aux confins du Yunnan chinois et de la Birmanie, les Wa constituent l’une des cinquante-six minorités nationales chinoises, la plus singulière et la plus méconnue. Jusqu’à la fin des années 1950, ce peuple d’origine austro-asiatique pratiquait la « chasse aux têtes ».