La liberté guidant le peuple

L’exceptionnelle collection de scuplture antique romaine rassemblée par les princes Torlonia au xixe siècle à Rome dévoile ses chefs-d’œuvre au public du Louvre le temps d’une exposition. Présentés dans les appartements d’été tout juste restaurés d’Anne d’Autriche, les marbres Torlonia entrent en dialogue avec un lieu historique, celui où sont exposées les collections permanentes de sculptures antiques du Louvre depuis la fin du xviiie siècle et la naissance du musée.

La Liberté guidant le peuple ! Plus qu’un tableau, un symbole ; plus qu’un symbole, un logo... D’innombrables détournements publicitaires, politiques et artistiques ont certes fait sa célébrité, mais ont aussi conduit à réduire la peinture à une image. Sa restauration est l’occasion d’en redécouvrir la matière et d’admirer un chef-d’œuvre d’intelligence picturale.

Restaurée au Louvre avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), la Liberté guidant le peuple a été confiée aux soins de deux restauratrices pendant six mois. La figure centrale a gagné en puissance, nombre de détails ont surgi et révèlent la finesse du travail de Delacroix.

Le premier titre envisagé par Delacroix pour sa Liberté guidant le peuple était « Une barricade ». Ce dispositif de protection, hétéroclite et éphémère, propre aux combats de résistance, se dote toujours d’une charge symbolique et universelle dans les œuvres picturales, puis photographiques et cinématographiques au fil de l’histoire et des événements.

Si, au xixe siècle, le pouvoir avait réussi à écarter le tableau de Delacroix des yeux du public, la Liberté aura bien pris sa revanche aux siècles suivants. Témoin de sa force d’expression inépuisable, le sens de ce tableau ne cesse de « se recharger » au fil de ses détournements. L’emblème républicain s’est mué en symbole de révolte et fait désormais immanquablement partie de notre imaginaire collectif. Dès le début du xxe siècle, la Liberté traversera les frontières pour guider les peuples du monde entier.

La Mission archéologique française à Khorsabad, créée en 2019, a pu reprendre les travaux de terrain en octobre 2023, avec plusieurs partenaires, dont le département des Antiquités orientales, impliqué dans les nouvelles fouilles du palais de Sargon II sur la citadelle. Cette campagne de fouilles s’est révélée riche en découvertes.

L’historien de l’environnement Grégory Quenet publie L’Écologie au musée. Un après-midi au Louvre (coédité avec Macula), qui relate une expérience pédagogique visant à « écologiser le Louvre ». En accompagnant ses étudiants « éco-anxieux » dans les galeries pour regarder des œuvres anciennes, l’universitaire ouvre de nouveaux champs et d’autres manières de comprendre l’histoire de l’art.

Pour la seconde fois de son histoire, le jardin des Tuileries se met à l’heure olympique. Lors des Jeux olympiques de 1900, le tournoi d’épée avait eu lieu sur la terrasse du Jeu de Paume! C’est l’occasion d’évoquer les pratiques sportives qu’a pu accueillir ce jardin, l’un des plus célèbres et des plus fréquentés au monde.