Léonard de Vinci

Une exceptionnelle figurine en terre cuite peinte entre au Louvre : son iconographie originale, les traces de polychromie qu’elle porte, révélées par l’imagerie scientifique, et le fait qu’elle soit signée en font un objet unique et fascinant.

Grâce à la générosité exemplaire de la regrettée Rosine Bemberg et de ses filles, le département des Peintures vient de recevoir en don une remarquable toile de Henry Raeburn (1756-1823), une belle redécouverte dans l’œuvre de cet artiste.

La toile représente un spectaculaire pigeonnier rempli d’oiseaux: dans cet espace clos, l’artiste italien n’aurait-il pas mis en scène une image du monde et de la société ?

Pierre Paul Prud’hon partageait sa vie et son œuvre avec Constance Mayer, également peintre: une esquisse pour Le Rêve du bonheur rappelle leur complicité artistique.

Récemment préempté pour le Louvre à l’hôtel Drouot, le portrait en miniature du dauphin, aux traits particulièrement juvéniles, va compléter au Louvre la collection des œuvres de François Clouet.

Une feuille signée d’Augustin Pajou vient opportunément enrichir la collection encore modeste des dessins de cet artiste, aussi doué pour la sculpture que pour les arts graphiques.

Une nouvelle miniature de Pierre Adolphe Hall entre au Louvre. D’une grande finesse d’exécution, ce portrait appartint en outre à la comtesse Edmond de Pourtalès, descendante du modèle et reine de Paris sous le Second Empire.

L’exposition Léonard n’est pas une rétrospective «classique»: elle défend une interprétation forte du génie de l’artiste qui, grâce à la science, dont l’étude est infinie, se lance avec passion dans la quête d’une peinture parfaite, image jamais achevée de la complexité du monde.

Longtemps appréciées des amateurs, copies ou dérivations exécutées d’après les inventions de Léonard ont été largement déconsidérées au cours des xixe et xxe siècles. Elles livrent pourtant des informations inédites sur l’histoire de l’œuvre originale, la pensée du maître et le fonctionnement de son atelier.

Le Saint Jean Baptiste en Bacchus, autrefois attribué à Léonard, vient d’être restauré par Cinzia Pasquali. Experte de la matière picturale du maître de la Renaissance, la restauratrice livre un regard spécifique sur les œuvres de Léonard.

La cinquième saison de la Petite Galerie explore la figure de l’artiste. De l’artisan au génie, du banni au notable, la figure du créateur célébré ou maudit constitue un thème dont l’histoire longue et complexe court des premières signatures de l’Antiquité grecque jusqu’aux autoportraits romantiques.

Grand amateur qui conseillait le duc d’Aumale pour ses acquisitions, cet élégant connaisseur a toujours veillé à enrichir les musées qu’il aimait. Horace His de La Salle a ainsi offert plus de quatre cents dessins au Louvre.

La rétrospective qui s’ouvre au Grand Palais cet automne sera la première grande exposition monographique française consacrée à Greco. Redécouvert par les avant-gardes à la fin du xixe siècle, Greco est non seulement le dernier grand peintre de la Renaissance, mais aussi une icône de la modernité.

Sept ans après leur ouverture, les salles du département des Arts de l’Islam sont réaménagées pour offrir un espace d’introduction et un lieu réservé à la présentation d’expositions. Yannick Lintz, directrice du département, présente cette approche renouvelée.

Cinq conférences de Finbarr Barry Flood, invité cette année à occuper la Chaire du Louvre, sont une invitation à regarder autrement et à mieux comprendre des œuvres et des objets qui témoignent de la dévotion dans les arts de l’Islam.