The Bastille day & gastronomy issue

Professeur d’histoire à l’université Johns Hopkins de Baltimore, Michael Kwass s’inscrit dans une longue tradition, toujours florissante, d’historiens américains passionnés par la France : celle du XVIIIe siècle surtout. Son ouvrage le plus notoire, Contraband: Louis Mandrin and the Making of a Global Underground (2014), est une biographie du célèbre contrebandier français, devenu l’ennemi public n°1 de la monarchie. Dans son prochain ouvrage à paraître cet automne, Consumer Revolution, 1650-1800, il s’intéresse à la « révolution de la consommation » au XVIIIe siècle. Ces titres révèlent l’intérêt de l’auteur pour les Français du peuple plutôt que ceux de la cour de Versailles.

Les significations cachées de notre alimentation

Une French cheffe chez Ducasse

Pour ramener les spectateurs dans les salles obscures, les frères Karmitz inventent à Paris un nouveau concept de cinéma-hôtel.

Le géant américain Coca-Cola s’attaque au petit producteur français Coca Mariani, qui usurperait sa marque. Pourtant, le vin tonique corse, créé en 1863, précède d’au moins vingt-trois ans le soda américain. Il en est même le précurseur.

Une Texane reine de la pâtisserie à Versailles

Quand on connaît ses exhortations à faire table rase du passé, le fondateur de l’art brut, Jean Dubuffet, trouverait sans doute incongrue l’idée de commémorer le 120e anniversaire de sa naissance ce 31 juillet, ainsi que les efforts visant à fêter sa carrière. Pourtant, sa volonté d’aller de l’avant fait de lui le sujet approprié d’une exposition post-confinement, comme l’ont fait remarquer les critiques à propos de l’exposition Jean Dubuffet: Brutal Beauty, à la Barbican Art Gallery de Londres jusqu’au 22 août. Première grande exposition outre-Manche consacrée à l’artiste depuis plus de cinquante ans, elle retrace l’évolution de son activité au cours de quatre décennies et présente des œuvres de divers artistes « bruts » qu’il défendait. Les lecteurs américains peuvent avoir un bon aperçu de l’exposition en ligne et fêter cet anniversaire en découvrant certaines de ses œuvres près de chez eux.

Cinéaste et producteur, Benoît Cohen a réalisé six longs métrages dont Caméléone, Nos enfants chéris, Qui m’aime me suive et Tu seras un homme, primé dans plusieurs festivals américains. Depuis son installation à New York en 2014, il a écrit trois livres : Yellow Cab et Mohammad, ma mère et moi, tous deux traduits en anglais, et Le prix du paradis, qui vient de paraître en France. Il raconte à cette occasion comment il s’est réinventé en Amérique.

Avec The French Dispatch, son nouveau film présenté à Cannes en juillet, Wes Anderson signe sa plus belle lettre d’amour à la France. Tourné à Angoulême, le film suit une équipe de journalistes américains en France dans les années 1950. Pas étonnant quand on sait que le cinéaste puise régulièrement ses inspirations dans la culture et le cinéma français. Découvrir sa filmographie revient à emprunter un jeu de piste entre ces multiples clins d’œil. Petit voyage en cinq étapes dans la France de Wes Anderson !

L’histoire de ces cabarets populaires, établis sur les rives de la Seine et de la Marne et immortalisés par les impressionnistes, se confond avec celle de Paris.