Croyances

Dans le contexte social de notre temps marqué par le déferlement technologique et l’invasion d’Internet, nous remarquons un étrange paradoxe : plus les technologies nous permettent de raisonner le monde, plus la matière mentale d’un ordre archaïque se révèle. En outre, l’environnement d’une personne est saturé d’une communication invisible entre les choses qui l’entourent dans la vie quotidienne. Celles-ci ont la capacité d’observer, de recueillir des informations, de communiquer et d’agir sur le monde réel.

Carte blanche

Ou la croyance en une langue universelle

Extraits

Rejouer et soigner

Cabinet de Fumisterie Appliquée

La valeur, l’artiste et la croyance à travers quelques oeuvres du Collectif Ekphrasis.

Images numériques, dessins

Étienne Szeemann est né en 1873 en Hongrie, en plein Empire Austro-Hongrois. Après avoir voyagé à travers l’Europe pour apprendre l’art de la coiffure, il s’installe à Berne, en Suisse, pays rêvé depuis sa jeunesse. C’est là qu’il ouvre son salon de coiffure et qu’il devient un spécialiste des ondulations et des permanentes. La famille est son autre créature, formée avec sa femme Léontine décédée deux mois après sa mort, survenue au printemps 1971. Trois ans après, son petit-fils Harald lui consacre une exposition. Grand-père, un aventurier comme vous et moi ouvre ses portes le 16 février à Berne, dans l’appartement de Harald, loué à ce moment-là par le galeriste bernois Toni Gerber. Pendant des mois, le petit-fils réordonne les objets et le mobilier qu’il a hérité et par ce biais il réécrit la vie du grand-père pour l’ouvrir au public. À travers une minutieuse opération de mise en scène de la collection familiale, l’exposition veut convoquer la vie intense et l’esprit riche et passionné du maître coiffeur autodidacte. Elle est la visualisation d’une subjectivité qui construit avec précision son propre récit dans l’espace et en images.

Épisode 2