Les trésors cachés des musées Lyonnais

Le directeur des événements de la Ville de Lyon Fête ce mois-ci sa dixième Fête des Lumières (du 5 au 8 décembre). L’occasion d’imaginer comment cet événement, qui attire 2 à 3 millions de visiteurs, peut encore évoluer.

Au musée, il y a ce que vous voyez dans la vitrine. Et puis, il y a la partie immergée de l’iceberg, ce qu’on appelle les « réserves », qui contiennent beaucoup plus d’oeuvres encore, souvent rares, parfois précieuses, oubliées un temps avant de ressortir un jour à la faveur du thème d’une exposition. De véritables cavernes d’Ali Baba où l’on trouve aussi des trésors trop fragiles pour être exposés, vestiges d’un autre temps, entretenus dans des conditions parfois étonnantes, qui dorment comme des monuments disparus de notre mémoire. Animaux empaillés ou fossiles de plusieurs millions d’années, installations du Musée d’art contemporain, costumes d’une production oubliée de l’Opéra de Lyon ou masques exotiques du Musée africain… Pour la première fois, Exit est parti en reportage dans ces chambres secrètes disséminées dans la ville. Pour vous montrer l’envers du décor et des merveilles telles que vous ne les avez jamais vues… et ne les reverrez peut-être plus jamais. Bon voyage.

Pop et torturé, musicien en diable, Julien Doré conjure le chagrin amoureux avec Løve, un album qui ne perd jamais le sens de la danse. Encore moins sur scène.

De la danse debout au break en passant par le roller hip-hop, les clips viraux de Jungle ont fait le buzz en mettant en scène des danseurs plutôt que des musiciens. Une série de concerts a levé le voile sur l’identité de Josh Lloyd-Watson et Tom McFarland et la capacité du duo à transposer en live la fièvre de leurs irrésistibles tubes. Une date au Sucre (déjà archi-complet) était l’excuse idéale pour rencontrer Josh Lloyd-Watson.

Les Écossais de The amazing Snakeheads ont gardé un bon souvenir de leur venue à Lyon en mai dernier. Le public lyonnais, quant à lui, n’est pas prêt d’oublier la fessée reçue ce soir-là aux nuits Sonores et peut déjà remercier le Winter camp Festival qui a eu la riche idée de réinviter les mauvais garçons de Glasgow. En pleine forme, ils viennent de sortir Can't Let You Go, un single incendiaire d’une intensité à couper le souffle. Entretien avec leur inénarrable chanteur et leader, Dale Barclay.

Violoncelle solo de l’orchestre de l’opéra de Lyon, Ewa Miecznikowska respire le plaisir de la musique et de la transmission. Portrait d’une musicienne à la générosité contagieuse, jouant partout dans la ville.

C’est le spectacle sur lequel les spectateurs se sont rués dès l’ouverture de la billetterie. On a pu le voir en avant-première, et on n’a pas été déçu. Avec Oblomov, Guillaume Gallienne démontre une nouvelle facette de son talent littéraire.

Avant de se faire grossièrement imiter par Florence Foresti, Muriel Robin a métamorphosé à elle toute seule l’humour au féminin, avec une voix et une dégaine rien qu’à elle. rassérénée après s’être cherchée (en vain) au cinéma, elle revient avec un de ses meilleurs spectacles, joyeusement intitulé Tsoin, Tsoin. coup de coeur.

Après Mommy et Leviathan, il ne faudrait pas oublier Mike Leigh dans la flopée de grands films issus du dernier festival de cannes. Avec un Timothy Spall grandiose de bougonnerie, prix d’interprétation masculine, Mr. Turner est un biopic maquillé en satire du monde de l’art, filmant la nature avec une beauté à couper le souffle.

C'est l'exposition-événement de cette fin d'année. Loin de se contenter de réunir à nouveau les 38 oeuvres que Jacqueline Delubac avait léguées au musée des Beaux-arts en 1997, l'exposition sous-titrée “Le choix de la modernité” met en scène le portrait à plusieurs facettes d'une femme d'exception.

Mordu de bonne bouffe, Guillaume Long raconte depuis une dizaine d’années ses expériences culinaires dans ses BD. Également auteur d’un blog de cuisine à succès sur le Monde.fr, le jeune dessinateur lyonnais vient de publier un nouvel ouvrage : cette fois-ci sur l’art.

Elle a toujours été le quartier des derniers arrivés et des rejetés de la ville. Elle est désormais celui des salles de spectacles alternatives, en pleine effervescence.

Perchée tout au nord de l’Europe à la frontière avec la Russie, la capitale estonienne brille de mille feux tout au long de la période des fêtes. Le temps d’un week-end, on file donc découvrir la cité la plus romantique de la Baltique, sous la neige et le nez au vent.

Comme tout n’est pas bon dans le film cochon, le festival Only Porn s’attache à faire découvrir l’univers d’un cinéma porno méconnu, vintage et artistique. La troisième édition se tient du 11 au 14 décembre au Lavoir Public.

Les chatons déjantés de l’association Celluloïd partent à l’abordage du Sonic avec La Chatte, la soirée électro-lesbienne la plus féline de Lyon. Rencontre avec la très miaou Mahé-Mary May, grande prêtresse du temple.