Charles Trenet

Le Java du diable

par Paul-Louis Rossi

Je suis allé écouter Charles Trenet dans un music-hall. Ce devait être en 1956, à Paris. Je me souviens de son chapeau, posé en arrière de la tête, et surtout de ses yeux d'un bleu intense dont il jouait pour subjuguer le public. Mais je ne me souviens pas de ce qu'il avait interprété ce jour-là. Pourtant, si je cherche bien, je dois connaître à peu près toutes les chansons de Charles Trenet.

Fou chantant

par Yves Charnet

C'était du temps de la République. Il suffisait pour devenir citoyen d'inscrire à la craie noms des villes et des fleuves sur le tableau noir. La carte muette - notre institutrice désignait ainsi son approximatif hexagone- contenait cette tendresse d'appartenir ensemble à un sol. Une musique correspondait organiquement à cet amour couleur d'horizon que nos enfances nourrissaient pour ce canton de l'univers où la vie faisait contre mauvaise fortune bon cœur.

L’ami de ma joie, Charles Trenet

par Marc Alyn

Une chanson couleur de soleil ouvrant sur le ciel d'immenses yeux bleus: c'est Trenet tel qu'en lui-même, toujours entre deux feux, entre deux anges qui le conduisent au poste, paradis ou enfer, allez savoir. Poème et poète tout à la fois, le «fou chantant» marque le siècle de sa présence ailée sans révéler le secret de son increvable petite musique de jour.

Charles Trenet à la rose rouge

On redécouvrira ici un texte de Boris Vian initialement publié en juin 1954 dans l'hebdomadaire Arts (n° 469).

Charles et Johnny

par Ginette Marty

Si l'enfance de Charles Trenet ne le prédisposait pas à devenir le grand auteur-compositeur-interprète qu'il est, le milieu familial qui l'a vu naître ne pouvait être un frein à son évolution. Il vient au monde à Narbonne, le 18 mai 1913, d'une mère jolie, intelligente, cultivée et d'un père qui compense sa profession assez austère - le notariat- par un grand amour de la musique; en effet, au cours de ses instants de liberté, il ne dédaigne pas chanter les airs à la mode en s'accompagnant à la guitare et qui plus est, son coup d'archet montre une bonne connaissance du violon.

La blessure de l’enfance perdue

par Danièle Gasiglia-Laster

Le bonheur, chantait Léo Ferré, «c'est du chagrin qui se repose». Sombre définition d'un chanteur-poète qui posait le plus souvent un regard pessimiste sur la vie et sur les hommes. En revanche, quand on écoute Trenet, la première impression qui se dégage de ses textes est une impression de gaieté: «Y'a d'lajoie partout y'a d'lajoie», dit le refrain d'une célèbre chanson. Charles Trenet voit-il la vie en rose?

La route enchantée de la chanson

par Dietmar Rieger

Si l'on fait abstraction de l'époque médiévale caractérisée par l'identité entre chanson et poésie lyrique, et si l'on tient compte du «schisme» entre poésie chantée et lue qui s'est lentement produit à l'automne du Moyen Age, on peut affirmer que les liens réciproques entre la chanson et la poésie lyrique n'ont jamais été aussi nombreux que depuis le début du XIXe siècle.

La jeune poésie écossaise

par Gavin Bowd

Le temps du renouveau

Giorgio Bassani

par Giorgio Bassani

Spectacle de variétés

Arabesques

par Salah Stétié

Rencontre avec Salah Stétié

Lire Ramu aujourd’hui

par Jérôme Meizoz

Moins de quatre ans nous séparent du tenue indiqué par Céline, et l'on conviendra sans peine que Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947) n'a pas aujourd'hui les lecteurs de celui-ci, ni ceux de Paul Morand. Il en avait assez peu de son temps déjà et ses livres, s'ils ont marqué l'his- toire de la critique, n'ont pas été des succès de librairie pour son éditeur Bernard Grasset.

Charles-Ferdinand Ramuz

par Charles-Ferdinand Ramuz

Lettre àun éditeur

Les alphabets de Seamus Heaney

par Cecily Mackworth

Chroniques

La machine à écrire

par Pierre Gamarra

Le soleil de la diversité

Les quatre vents de la poésie

par Alain Bosquet

Plongée en eau profonde

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