Molière

Depuis plusieurs années, nous rêvions à un numéro Molière. Des lecteurs, des abonnés, nous écrivaient pour le réclamer. Des membres de l'enseignement, s'appuyant sur l'expérience de nos précédents numéros, nous affermaientqu'il leur serait utile. Au Comité d'Europe, _desvoix s'élevaient en sa faveur.

Ou de Paris à Paris

On parle généralement de la vocation comique de Molière comme s'il était évident que dès ses premières années le futur auteur du Misanthrope avait eu le désir de jouer des œuvTes comiques.

J'admirais quel amour pour l'âpre vérité Eut cet homme si fier en .sa naïveté, Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer I

1661-1662

À la fin du XVIIe siècle

Ou le jeu des familles

Plusieurs faits nous menaient à cette recherche : d'abord le soutien que, d'après Grimarest, Rohault avait apporté à Molière dans les dernières années de sa vie, et aussi la personnalité même de ce savant cartésien - à peu près entièrement oublié aujourd'hui - dont la célébrité de physicien expérimentaliste et les connaissances mathématiques et philosophiques furent si grandes que Bossuet le désigna pour être le précepteur du Dauphin et que Voltaire le cita parmi les savants et écrivains célèbres du siècle de Louis XIV.

Précurseur de la comédie sérieuse et du drame bourgeois