Baleines de foire, baleines de Muséum

Animaux spectaculaires aux dimensions formidables, les baleines ont toujours fasciné les foules... Les montreurs de monstres ont longtemps promené leurs colossales dépouilles de par le monde avant que, dans les muséums, elles servent enfin au partage des connaissances.

Pendant le tour de “Goliath” à travers l’Europe durant les années soixante, c’est un cachalot (Physeter macrocephalus) qui est promené aux États-Unis. En 1967, Jerry Malone, chef d’une entreprise de camionnage achète pour 6 000 $ l’un des sept cachalots harponnés (avec un permis spécial) au large des côtes de San Francisco par une petite industrie baleinière californienne. Il le traite chimiquement et l’entrepose dans un camion frigorifique spécialement aménagé. Ce cachalot de 12,5 m de long et de 20 tonnes, nommé “Little Irvy” devient alors l’attraction principale des foires d’outre-Atlantique pendant douze ans ; on l’exhibe dans quelque 7 000 villes aux États-Unis ainsi qu’au Canada.

Les réserves des muséums regorgent d’ossements oubliés, éparpillés et malmenés par l’histoire. À Strasbourg, une passionnante enquête scientifique a été menée pour rendre un peu de vie aux cétacés qui y sont conservés.

Le trotteur des plages

Les pattes de ces petits animaux marins sont si démesurées que certaines espèces ne semblent pas avoir de “corps”. Comment parviennent-ils à respirer, à se nourrir et à se reproduire ? Justement grâce à leurs pattes... surprenantes à plus d’un titre.

L'oiseau chauve-souris

Les ouvrages sur l’“intelligence” ou la “coopération” chez les plantes ont fait dernièrement le bonheur des maisons d’édition. Si l’usage de termes propres à l’animal a éveillé la curiosité des lecteurs, il n’est pas sans conséquences sur notre conception du monde végétal. Décryptage de Marc-André Selosse.

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L'exemple de la baleine bleue

Un tour de France géologique : étape 14

L’insaisissable voyageur naturaliste