Entre 66 et 69, BOB DYLAN fait des enfants et signe des disques apaisés, déconnectés des soubresauts de la contre-culture, mais qui épousent le mouvement de retour aux sources country qui frappe le rock américain tout entier. Quarante ans après, celui-ci a plus que jamais le regard fixé sur l’horizon de Nashville Skyline…
Bob Dylan
Bob Dylan
Bill Callahan
Plus de quinze ans après son apparition avec des disques inquiétants à l’esthétique farouchement lo-fi , BILL CALLAHAN a définitivement abandonné Smog pour poursuivre son passionnant parcours sur les cimes du folk moderne américain. Son treizième album, Sometimes I Wish We Were An Eagle, n’est pas un disque de plus dans une discographie déjà riche, mais un chef-d’oeuvre opulent et lumineux qui fera date. Entretien au long cours avec un auteur compositeur passionné et exceptionnellement disert.
Grateful Dead
1970 est l’année de tous les dangers pour le GRATEFUL DEAD. Aux abois, la bande de Jerry Garcia allait trouver son salut en abandonnant ses oripeaux psychédéliques pour succomber à la country music. Avec les albums Workingman’s Dead et American Beauty, le groupe consolidait les fondations d’une Americana fraîchement bâtie par Dylan et le Band, tout en s’affirmant comme le groupe américain incontournable des 70’s. Voici l’histoire de la renaissance du “Dead”.
Loney Dear
Avec une discrétion, une élégance et une excentricité qui semblent caractériser l’ensemble des artistes que la Suède nous envoie par paquets de dix depuis quelque temps, LONEY DEAR s’est imposé, en à peine deux ans, comme l’un des meilleurs artisans pop du monde. Rencontre avec le volubile Emil Svanängen, homme-orchestre joufflu et débonnaire qui préside seul aux destinées de Loney Dear.
Alejandro Escovedo
Précurseur punk californien avec les Nuns, parrain de la vague cow-punk avec Rank And File, ambassadeur du rock indé à guitare avec les True Believers, ALEJANDRO ESCOVEDO est aussi un songwriter unique. Mais qui est réellement au parfum de ce côté-ci de l’Atlantique ? Portrait d’une légende de l’americana qui a ouvert pour les Pistols, a ressuscité une fois pour de bon et s’est retrouvé dans l’iPod de George Bush !
Booker T
Pendant des années, Booker T. Jones aura été le "meilleur ouvrier" de la Stax, l'homme de l'ombre essentiel qui, à l'instar de son compère Steve Cropper, aura accompagné les plus grands chefs-d'oeuvre du label. Quatre décennies plus tard, le père de "Green Onions" et de "Time Is Tight" revient avec Potato Hole, un album enregistré avec le soutien de Neil Young et des Drive-By Truckers.
Eels
Pour la sortie du nouvel album de EELS, un bon cru mi-Beck mi- Tom Waits, E (alias Mark Oliver Everett) recevait la presse européenne depuis Londres. Dehors, en dépit d’averses intermittentes (Londres, quoi), il fait plutôt doux. Pourtant, dans la suite de son hôtel de South Kensington, la clim’ est à fond. Emmitouflé dans une parka et arborant une barbe à rendre Bonnie Prince Billy jaloux, E répond à nos questions.
Jason Lytle (Grandaddy)
JASON LYTLE était pratiquement Grandaddy à lui tout seul. Seul, il sonne donc pratiquement comme Grandaddy sur Yours Truly, the Commuter, premier disque solo bourré de nappes de guitares sèches, de synthés planants et de paysages sublimés.
Elvis Perkins
Avec In Dearland, Elvis Perkins s'est trouvé un groupe, un hymne et une qualité de songwriting que son premier Lp, Ash Wednesay, ne laissait que présager. Rencontre avec un artiste en pleine mutation qui déteste qu'on lui cause de changement..
La transfiguration du cow boy Bonnie Billy
Depuis deux albums, WILL OLDHAM s’est métamorphosé. Son chant s’est libéré et son inspiration a connu une flambée sans précédent. En 2008, il sortait Lie Down In The Light, un grand disque – peut-être son meilleur – qui le présentait transfiguré et baignant dans un halo de stupéfiantes harmonies country. Aujourd’hui de retour avec Beware, un autre très bon cru, le cowboy semble reparti dans un nouveau cycle.