À l’instar des insectes sociaux, des nuées d’oiseaux, des bancs de poissons..., des essaims de robots ou d’entités informatiques acquièrent des comportements collectifs. Le réalisme au cinéma et les secours en zone sinistrée, par exemple, en sont les bénéficiaires.
Les robots en quête d’humanité
L’union fait la force
En nuée et en essaim
Les comportements collectifs de certains animaux (fourmis, étourneaux, bactéries...) inspirent les roboticiens. Ils élaborent des nuées de petits robots simples qui, ensemble, acquièrent des propriétés suffisantes pour accomplir une tâche complexe.
Les robots abeilles
Un essaim de milliers de robots volants de la taille d’un insecte et se partageant les tâches pour réaliser un objectif commun : un défi à la fois mécanique, électronique et informatique.
Une nouvelle arche de Noé
Du cafard au guépard, tous les animaux sont source d’inspiration pour les roboticiens. Même les mécanismes de l’évolution des espèces par la sélection naturelle, qui ont façonné toute la faune, sont mis à contribution pour l’optimisation des machines.
La robotique évolutionniste
La sélection naturelle s’applique aux êtres vivants, mais on peut en détourner les principes pour élaborer des robots adaptés à leur environnement. Les résultats sont encore meilleurs lorsqu’on laisse de la place au hasard et à la créativité !
Bestiaire mécanique
Les roboticiens s’inspirent d’animaux réels pour concevoir des machines qui rampent, nagent, grimpent, creusent, courent... Panorama de cette nouvelle arche de Noé.
Des robots réduits en poussière
Grands comme des grains de poussière, les microrobots ouvrent des perspectives, notamment en médecine. Cependant, leur conception et leur utilisation posent des défis, qui diffèrent de ceux des robots macroscopiques.
L’humain comme modèle
Traumatismes, handicap, vieillesse, troubles cognitifs... Les humains sont fragiles, mais ils peuvent compter sur les robots pour palier les déficiences de leur corps et de leur cerveau. Les machines les aident même à comprendre leur fonctionnement.
L’éveil des bébés robots
Comment comprendre le développement cognitif d’un enfant ? En mettant dans les mêmes conditions d‘apprentissage un robot curieux !
À la poursuite de l’autonomie
Pour les Grecs, Automatia était la déesse du hasard, qui n’agissait que de sa propre initiative. Les automates, exécutant une suite immuable d’opérations et de mouvements, ont acquis une autonomie en améliorant leur capacité à modifier leurs comportements. Devenus des robots, ils ont pu s’adapter aux changements de l’environnement.
De nouveaux assistants éducatifs
Les enfants autistes aimeraient jouer avec des robots ! Aucun bénéfice thérapeutique n’a été mis en évidence pour l’instant, mais ces machines ne pourraient-elles rendre service en aidant les enseignants à l’école ?
Au service des personnes fragiles
Les robots seront-ils essentiels à la sauvegarde de l’autonomie des personnes fragiles ? Probablement, mais pour ce faire, un engin humanoïde multitâche serait moins efficace qu’une flottille d’appareils spécifiques travaillant en équipe. Même un robot aspirateur peut jouer un rôle important !
Des prothèses pilotées par la pensée
Plusieurs équipements contrôlés par la pensée suppléent aujourd’hui aux handicaps de nombreux individus dont certains ont retrouvé une vie normale. Et l’on imagine désormais des machines qui décupleront les capacités humaines.
Au-délà de l’humanité
La conscience et l’intelligence resteront-elles des bastions imprenables des êtres humains ? Des brèches sont déjà ouvertes, et des machines nous surpassent déjà dans certaines tâches intellectuelles. Doit-on s’en féliciter ou s’en inquiéter ?
Vers une théorie de l’intelligence
Fabriquer de l’intelligence est un défi que l’informatique veut relever. Quand elle réussit, c’est toujours de façon limitée et en évitant d’aborder de front l’intelligence humaine, qui reste mystérieuse.