Une exposition non didactique mais dédiée à l’émotion !
Liz Diller et Ricardo Scofidio
Artistes et Architecture
Résonances climatiques
À l’occasion de la COP21, plus d'une dizaine d'expositions parisiennes traitent du réchauffement climatique comme préoccupation artistique. La Fondation EDF n’est pas en reste avec Climats artificiels proposant une trentaine d’oeuvres contemporaines sous l’angle de la poésie, alors qu'Exit au Palais de Tokyo se veut politique.
La recherche plastique des architectes en galerie
Bijoy Jain chez Solo Galerie/Paris
Extimité connectée
De Jacques Lacan (1969) au Journal extime de Michel Tournier (2002), l’extimité renvoie à une part d’intimité volontairement rendue publique. Elle se reconfigure avec la génération post-internet au coeur de l’exposition Co-Workers - le réseau comme artiste. Nouvelles pratiques entre art et communication au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Violations des frontières européennes
(in)action des architectes ?
Méditerranée
Styx ou Terra Nostrum
Liz Diller & Ricardo Scofidio
À l’occasion de la présentation de leur pièce Exit, montrée au Palais de Tokyo* en écho à la COP21, Liz Diller et Ricardo Scofidio – de l’agence newyorkaise Diller Scofidio + Renfro – reviennent sur leur carrière. À travers leurs derniers projets, ils mettent en lumière les enjeux de leur pratique, qu’il s’agisse de la nature de leurs bâtiments, du rapport au territoire ou encore de l’émergence de nouvelles formes de maîtrise d’ouvrage ; le tout, au regard des évolutions sociales, économiques et technologiques.
Au bon’E.U.R. des dames
En octobre dernier, le Palazzo della Civilta Italiana – monument emblématique de l’E.U.R., la ville bâtie par Mussolini aux portes de Rome pour accueillir l’exposition universelle de 1942 – reprenait enfin du poil de la bête en accueillant désormais le siège de la Maison Fendi. Les luxueuses fourrures et peaux ayant fait la renommée des cinq soeurs romaines feront ainsi transiter quelques fauves dans cet édifice surnommé le… Colisée Carré.
Roueïda Ayache
De la densité heureuse à la ville désirable
Moon Hoon
Le crayonnage est primordial dans la conception de l’architecture de Moon Hoon, dessinateur compulsif depuis plus de quarante ans. Les séquences dessinées en double page A4 dont l’architecte remplit ses carnets de moleskine – à ses moments perdus et pendant ses séances de méditation de huit heures le week-end – ont une relation intime avec l’architecture. Ces dessins expriment sur le papier des structures inconstructibles, des idées qui vont dans le sens de ce qu’il a déjà bâti ou encore, de concepts mis en forme architecturale. Moon Hoon a grandi dans la ville minière de Sangdong en Corée, et les souvenirs de cet environnement – télescopage entre dessins constructivistes russes et le film Total Recall – nourrissent ses dessins, au même titre qu’une religion, des idées philosophiques ou littéraires.
Les forêts rêvent-elles de jaguars électriques ?
De retour d’Amazonie, l’architecte londonien et enseignant à l’AA s’interroge sur la capacité de l’architecture à imaginer de nouveaux protocoles entre la science des forêts et la fiction des villes ? Ou, si les forêts rêvent de jaguars… électriques ?
Les architectes au chevet de la Terre
La COP21 de Paris a officiellement enfanté d’un éléphant rose au lieu de la souris verte pressentie ; le challenge en vue d’une planète durable va devoir compter sur toutes les… énergies, à commencer par la créativité éthique des professionnels de la construction. L’état d’urgence climatique se double désormais d’un état de guerre – civile, ethnique et religieuse – diffus embrasant l’Afrique et le Moyen Orient.
Terre d’asile corbuséenne
Quatre ans de travaux auront été nécessaires pour que la Cité de Refuge renoue avec la “modernité”. Fruit d’innombrables recherches arbitrées via un important processus collaboratif, cette restructurationrestauration s’affirme comme un projet à part entière. Retour sur une histoire complexe et sur la réponse hybride qui en a découlé.
Rivesaltes
Terra incognita ?
The Martians
Alors que son compatriote Ridley Scott sortait The Martian (l’adaptation du roman éponyme d’Andy Weir), l’architecte extraterrestre anobli par la Reine, Sir Norman Foster, revêtait sa combinaison spatiale virtuelle pour atterrir sur Mars et procéder à la réception de chantier de ce qu’une myriade de robots lui avaient imprimé en 3D. Avec pour lui, dans ce milieu romantique intégralement hostile, le Graal fantasmatique de l’Architecte : l’autosuffisance à 100%...