La vulgarisation de l'image libertine représentant une femme nue ou peu vêtue a commencé sous le Premier Empire, avec l'invention de la lithographie par Senefelder. Les artistes s'empressèrent aussitôt de reproduire sur pierre les oeuvres des peintres à la mode, comme les nudités de David, de Girodet ou de Prud'hon. Les tirages sur papier allaient permettre d'offrir des femmes nues à un public moyen et les premières « pin-up girls » allaient enfin pénétrer dans la chambre du prolétaire. Ce n'était qu'un début ! En 1837, l'invention de Nicéphore Niepce, usurpée par Daguerre qui lui donna son nom, fit rapidement passer la lithographie au second plan. Dès que M. Arago eut annoncé officiellement que le daguerréotype permettait d'exécuter en quelques minutes un portrait « à ressemblance garantie », on se bouscula chez les photographes. Malheureusement, les images sur plaque d'argent étaient sombres et les temps de pose en plein soleil étaient très longs. On peut lire, dans un manuel de daguerréotypie édité en 1839, quelques conseils techniques : « On ne réussira bien qu'en exposant le modèle au soleil, en plein air, avec reflets de draperies blanches. » Un an plus tard, la daguerréotypie avait fait de grands progrès. Dans toutes les villes, on avait commencé à aménager des ateliers où s'alignaient, à longueur de journée, des familles entières, du grand-père au petit cousin.
Cent ans de photos coquines
Le petit oiseau peut-il sortir tout nu ?
                      
                              par Romi
                                                      
                    
      Le photographe
Le voyeur
Les seins
Les bas
Les sportives
Les méchantes
                      
                                                            visuels:
                Herbert Hesselmann
                                        
                    
        
      Les équivoques
                      
                                                            visuels:
                Jacques Bourboulon
                                        
                    
        
      Les lingères
                      
                                                            visuels:
                Philippe Ughetto
                                        
                    
        
      Les voyageuses
                      
                                                            visuels:
                Jean-Loup Sieff
                                        
                    
        
      Des belles et des bêtes
                      
                                                            visuels:
                Jean Michel
                                        
                    
        
      Les femmes d’intérieur
                      
                                                            visuels:
                Georges Tourdjman
                                        
                    
        
      Les nymphettes
                      
                                                            visuels:
                Jacques Bourboulon
                                        
                    
        
      Les Fées et gestes
Les intellectuelles
Les soubrettes
Femmes à femmes
                      
                                                            visuels:
                Jean-Loup Sieff
                                        
                    
        
      En avant la musique
                      
                                                            visuels:
                Jan Cobb
                                        
                    
        
      Les exotiques
Les baigneuses
                      
                                                            visuels:
                Claude Guillaumin
                                        
                    
        
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