«Le sombre et implacable Tibère, le furieux Caligula, l'imbécile Claude, le cruel et débauché Néron, le brutal Vitellius, le lâche et sanguinaire Domitien sont condamnés à l'immortelle ignominie », écrivait sans sourciller Edward Gibbon, dans son Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain.
Les mensonges de l’histoire
La folie des Césars : Tibère et Néron au banc des accusés
Glozel, vrai/faux site archéologique
Comment un site archéologique peut-il être à la fois vrai et faux ? Comment les partisans de la fraude et ceux de l'authenticité peuvent avoir en même temps tort et raison ?
Y-a-t-il eu une papesse Jeanne ?
Une femme sur le trône de Pierre ! En plein IXe siècle ! Ce fait divers a longtemps secoué la Chrétienté. Le scandale ridiculisait l'Eglise et nombreux sont les « libres-penseurs » qui en rient encore. Au même titre que Guillaume Tell, auquel ont longtemps cru tous les Suisses et de nombreux historiens réputés pour leur sérieux, la Papesse Jeanne n'est cependant rien d'autre qu'une légende.
Les terreurs de l’an mil n’étaient-elles qu’un fantasme des moines ?
Au début du XIe siècle, cédant à une peur panique suscitée par la prolifération de signes et de prophéties annonciateurs de la fin des temps, les paysans d'Europe occidentale abandonnent leurs labours et quittent leurs foyers, pour faire pénitence à l'ombre de la Croix, en implorant la grâce du Tout-Puissant. « La croyance en la fin du monde, croyance qui semblait justifiée par les pestes, les famines, les calamités de tout genre dont l'Europe était désolée, répandait une atonie universelle. Tout était glacé d'effroi à l'attente du jour fatal, toute entreprise avait cessé, tout mouvement était arrêté; il n'y avait plus ni espoir, ni avenir. On redoublait de ferveur religieuse, on se pressait dans les couvents, ~ on donnait ses biens à l'Eglise et de toutes parts on entendait ce cri lugubre : « La fin du monde approche ! », écrivait naguère Théophile Lavallée, disciple de Michelet.
Jeanne d’Arc était-elle une bâtarde royale ?
Nous sommes dans le premier tiers du XVe siècle, en pleine Guerre de Cent Ans. Sous le règne de Charles VI, surnommé le« roi fou», la France vit des heures tragiques. Il y a d'un côté les partisans du duc Louis d'Orléans, qu'on appelle les Armagnacs, défenseurs des droits de la dynastie capétienne et de l'autre, ceux de Jean-Sans-Peur, les Bourguignons, qui soutiennent les intérêts du duché de Bourgogne.
Lucrèce Borgia, la légende empoisonnée
Lucrèce Borgia est marquée du signe de l 'infamie. Amorale, débauchée, vicieuse, empoisonneuse, cruelle, cupide, corrompue, avide de pouvoir, doublement incestueuse (avec son père et son frère!), elle est un des personnages les plus haïs de l'histoire, le symbole de la femme prête aux crimes les plus abjects pour réussir.
Les sorcières ont-elles existé ?
La majorité des procès de sorcellerie eurent lieu entre 1580 et 1630. Un stéréotype de la sorcière (et du sorcier) se met en place vers le XVIe siècle. Norman Cohn l'a exposé, tel qu'il apparaît dés cette époque dans les écrits des chasseurs de sorcières, dans Démonolâtrie et sorcellerie au Moyen Age,fantasmes et réalité.
Le droit de cuissage, un malentendu qui a la vie dure !
Le « droit de cuissage » est devenu un tel poncif que se poser la question de sa réalité historique a de quoi surprendre ! Il semble attesté, pour tout un chacun, que le seigneur médiéval possédait le droit de passer la première nuit de noces avec l'épouse de ses sujets et de ses vassaux. L'image d'un Moyen Âge, guerrier et « machiste », diffusée par les manuels et les films, a beaucoup contribué à ancrer une telle croyance. La pratique contemporaine du « harcèlement sexuel » (un patron salace qui abuse de sa situation pour faire à ses employées soumises un chantage au licenciement) n'y est probablement pas étrangère. Les plaisanteries traditionnelles portant sur la défloration des vierges ont fait le reste. Le malheur veut que certains érudits - ceux qui devraient être les premiers à balayer de nos têtes les idées préconçues - entretiennent le doute.
Napoléon a-t-il été empoisonné à l’arsenic ?
Napoléon est-il mort empoisonné à l'arsenic? C'est en tout cas la thèse que défend René Maury, professeur d'économie aux Universités de Montpellier, de Limerick et de Tokyo, dans son livre L'assassin de Napoléon ou le mystère de Sainte-Hélène.
Assassinat de Kennedy : Oswald, la CIA et les autres...
Dallas (Texas) - 22 novembre 1963. 11 h 38 : « Air Force One »,le Boeing 707 de John Fitzgerald Kennedy, atterrit à l'aéroport de Love Field. Le 35e président des États-Unis entame avec sa femme Jacqueline une tournée nationale en vue de préparer sa réélection à la présidence, prévue pour novembre 1964. Pour ce voyage, le couple présidentiel est accompagné du vice-président Lyndon Johnson et du gouverneur du Texas, John Connally.