S'il faut attendre le XVIIIe siècle pour commencer à avoir un ensemble de témoignages probants sur l'existence du Grand Serpent de Mer, celui-ci était loin d'être inconnu des hommes et on retrouve sa trace jusque dans l'Antiquité, au travers de diverses apparitions littéraires où il est quelquefois difficile de séparer le légendaire du réel.
Les animaux fantastiques
Du leviathan à l’ère des lumières
La bête des Stronsa
Dans l'Atlantique même, de rares rencontres avec des bêtes inconnues serpentiformes furent rapportées par des navires anglais, mais les marins hésitèrent à en parler par peur du ridicule. L'avenir du serpent de mer semblait des plus incertains lorsque, soudain, à l'automne 1808, une information stupéfiante arriva d'une petite île au nord de l'Écosse. Le 26 septembre 1808 fut découverte sur des récifs à quelque quatre cents mètres de l'île de Stronsa (aujourd'hui Stronsay ), dans l'archipel des Orcades, à l'extrême nord de l'Écosse, une énorme bête inconnue. Elle avait un long cou mince, une queue effilée et trois paires de nageoires (ou de pattes) garnies de poils d'environ 25 centimètres de long.
Une bien étrange otarie
Les dernières années de paix précédant la Grande Guerre apportèrent leur lot de rencontres en haute mer, mais c'est sur une plage des antipodes que va avoir lieu celle qui est une des plus intrigantes et, peut-être, une des plus importantes du xxe siècle.
Calmars et poulpes colossaux : Les céphalopodes
Le cas des céphalopodes colossaux est très différent de celui du serpent de mer. En effet, si les divers animaux qui se cachent très probablement, nous venons de le voir, sous ce dernier nom générique, relèvent encore, faute de preuves tangibles, de l'hypothèse zoologique, les calmars géants et poulpes de grande taille eux, sont parfaitement reconnus depuis la fin du XIXe siècle. Ce à quoi se sont donc attelés les cryptozoologues, c'est rechercher les preuves de l'existence d'espèces colossales de ces deux familles d'animaux. Rappelons ici que le calmar a un corps allongé et dix tentacules (huit courts et deux longs et préhensiles) et que le poulpe n'en possède que huit en étoile et de la même longueur. Les premiers sont des décapodes et les seconds des octopodes.
Mystère au Loch Ness : la bête entre en scène
La notoriété de Nessie, a dépassé les limites étroites du loch Ness. Nessie a même réussi le tour de force de perturber suffisamment la communauté scientifique pour devenir le seul monstre aquatique à avoir bénéficié de quelques véritables campagnes de recherche, dont les résultats sont d'ailleurs loin d'être aussi négatifs qu'on tente régulièrement de nous le faire croire, par exemple, dans telle ou telle émission télévisée de vulgarisation scientifique. C'est vrai, on ne connaît pas encore l'identité exacte des animaux mystérieux (qu'une seule bête hante le loch depuis des siècles relève du fantastique et non du bon sens ... ) qui sont aperçus régulièrement par des témoins dignes de foi, mais il semble pourtant établi qu'il y a bien quelque chose.
Investigations sur le Loch Ness
Diffusé sur la BBC dans l'émission Panorama du 13 juin 1960, le film de Tim Dinsdale eut pour conséquence la création d'une organisation à but non lucratif, le Bureau d'investigation des Phénomènes du Loch Ness avec, à sa tête, le député des Highlands David James, le Dr Constance Whyte et les naturalistes Peter Scott et Richard Fitter.
L’affaire du dinosaure africain
Les histoires de dinosaures et autres reptiles géants reliques, mélange de fiction et de réalité, courent depuis bien longtemps sur le continent noir. Il y a des décennies qu'elles font épisodiquement la une de diverses publications, y compris (qui le croirait de nos jours en parcourant les stupidités qu'on peut y lire sur la cryptozoologie ?) celle du numéro de septembre 1958 de ... Sciences et Avenir.
Le prétendu “abominable” homme des neiges - Le rôdeur de l’Himalaya
Les rumeurs et les légendes qui couraient, au nord de l'Inde, au Tibet et au Népal, sur l'existence d'une sorte d'homme géant et velu qui vivrait à l'état sauvage dans les montagnes n'atteignirent pour la première fois l'Occident qu'à l'occasion de la publication en 1889 à Londres de Among the Himalayas, le recueil de souvenirs de L.A. Waddell, un major du service de santé de l'armée britannique, naturaliste à ses heures.