Avant d'étudier le retour en force du Diable, il est bon de se pencher sur ses origines. La croyance à l'existence d'une divinité malfaisante, commune aux peuples de tous les temps, remonte à la plus haute antiquité. Détail important : à ses débuts , chacun de ces dieux méchants avait le double pouvoir de distribuer châtiments et récompenses.
Le diable est de retour
Des origines du diable
Les hauts et les bas du diable
Jusqu'au XVIII' siècle, la science étant au pouvoir de la théologie, tout audacieux qui l'aurait oublié risquait de se retrouver sur un bûcher. C'est seulement au XVII' siècle que des philosophes, ne redoutant plus les blâmes de l'inquisition, tentèrent de « supprimer le diable », sans craindre de nuire à la foi religieuse. Opposant science et raison aux croyances traditionnelles, Diderot, athée génial, et d'Alembert, mathématicien panthéiste, attaquèrent le surnaturel, qu'il fut divin ou diabolique.
Mise en valeur par la presse du diable et de ses méfaits
Dès le lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les directeurs de grands journaux découvraient, d 'une part que la sorcellerie se pratiquait dans tous les départements français et, d 'autre part, que les enquêtes sur le surnaturel diabolique faisaient monter le tirage ... Ils remirent donc le Diable « à la une » , sous des prétextes divers.
Le massacre de la bande a Manson
Pour tous renseignements sur l'affaire Manson, il ne suffit pas de feuilleter les journaux d'Amérique et d'Europe. Elle a été commentée dans toutes les langues et toutes les occasions sont bonnes pour en parler de nouveau : ... changement de prison de Manson, demandes successives de remise en liberté surveillée, ou encore, vente aux enchères de quelques-unes de ses lettres ... plus de vingt ans après le crime !
Les possédés sont-ils des malades mentaux ?
Le Diable, on le sait, se glisse un peu partout, il se glissa même, le 6 octobre 1974, dans une gazette médicale, Les Nouveaux Echos de la médecine, où un article signé Rosaria de Rosa, avait pour titre : « Les ensorcelés sont-ils des malades mentaux ? ».
Le procès diabolique du bucher de Faaite
Le mercredi 28 mars 1990, se déroulait à la Cour d'assises de Faaite, la troisième journée d'audience du procès du bûcher de Faaite. Sur l 'atoll ensoleillé des Tuamotu, un fils avait tué sa mère tandis qu'un frère tuait deux de ses soeurs. En septembre 1987, six personnes avaient été brulées vives sur un bûcher installé derrière l'église parce qu'elles étaient «possédées» ...
Salem, “the Witch city”, capitale mondiale des sorcières
Les sorcières de Salem ne sont pas seulement le titre de la pièce interprétée par Yves Montand et Simone Signoret, mais aussi celui de plusieurs articles publiés dans la presse du monde entier. Cette ville de Salem, dans le Massachusetts, dite « The witch city » , est considérée comme la capitale mondiale de la sorcellerie. Le symbole officiel de la ville représente une sorcière chevauchant un balai sur un fond de pleine lune. On le retrouve partout, même sur les uniformes et les voitures de la police, ainsi qu'aux frontons des musées, des écoles et sur les portières des taxis ...
Triomphe du diable sur le petit écran
Le journaliste André Frossard, auteur de certains ouvrages aux titres curieux comme Dieu existe, je l'ai rencontré, et Il y a un autre monde, fut écouté et regardé, en novembre 1976, par les téléspectateurs de FR3. Quelques jours après cette émission, Marie-Thérèse de Brosses l'interviewa pour Paris-Match. Quand on lui demanda s'il était préoccupé par le Diable, il répondit : «Justement, je vais publier un livre sur lui .»
Livres, images et objets diaboliques
Les catalogues de plusieurs librairies parisiennes spécialisées dans l'occultisme prouvent que la clientèle pour les ouvrages de magie existe encore. L' inépuisable intérêt porté par ces contemporains aux formules magiques d' autrefois est bien facile à contrôler : dans les bibliothèques publiques, les ouvrages qui traitent ce sujet sont fréquemment consultés; à la bibliothèque de l'Arsenal, comme à la Nationale ou à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, des lecteurs viennent copier les vieilles recettes de désenvoûtement ou d'envoûtement.
Comment la jeunesse moderne se représente-t-elle le diable ?
En 1966, Gilbert Lascaux réalisa une enquête auprès d'élèves de quatrième et de seconde, soit, au total, trente- neuf jeunes filles .. comme un monstre, six avec une forme humaine et trois avaient refusé de répondre, ne voyant là qu'une abstraction. Lascaux insista sur la réponse d'une élève de seconde : li leur demanda de répondre sur des feuilles anonymes à la question suivante : « Comment vous représentez-vous le Diable ? » Le résultat de l'enquête fut publié dans le compte.