Dans le prolongement d’un Prévert quand je découvris la poésie de Jean L’Anselme, simple en apparence, directe, drôle, irrespectueuse, je souscrivis tout de suite à ses mots.
Les amis de Jean l’Anselme
En 1955 déjà...
Que poésie ???
Si on me demande qui peut être poète, je réponds n'importe qui puisque je suis n'importe qui. Je remarque d'ailleurs qu'il n'existe pas d'école pour apprendre à être poète. Nous pouvons donc tous l'être. Beaucoup le sont sans le savoir.
A Jean l’Anselme
La Camarde a fait un raidi, merde ! Elle est bien la seule à rire à ses jeux de morts.
Jean L’Anselme avec le beau mot d’amitié
Mais oui, j’ai bien coupé les pages des livres qui sont ce soir autour de moi, que je reprends, feuillette. Comme pour une conversation, retrouver tel ou tel aphorisme, élucubration, impertinence, ronchonnerie, et rire de plaisir dans cette langue savamment non-savante, être émue ou partager indignation et colère derrière l’apparente légèreté.
La grève de la fin
« Pour combattre la mort, faisons la grève de la fin » : c'est ce que proposait Jean L'Anselme dans l'une de ses innombrables pirouettes verbales. Cette grève-là, il l'aura tenue longtemps en résistant aux assauts répétés des adversaires de choc que sont en particulier le destin et la connerie.
Jean L’Anselme et les … revues, magazines, gazettes, libelles, feuillets, journaux,...
Il y a à peine un an, Jean L'Anselme avait reconnu avoir participé à plusieurs centaines (un millier peut-être...) de publications de toutes sortes, allant du simple feuillet aléatoire au journal respectable et du fanzine improbable à la revue ayant pignon sur rue. En dresser une liste exhaustive, tâche qu'il avait entamée sans succès, relève de la pure utopie. En revanche, on peut s'amuser à relever certains titres afin d'avoir un petit aperçu de la diversité des supports qui ont accueilli ses écrits.
Rencontre avec Jean l’Anselme
Ma première conversation avec Jean L'Anselme fut au téléphone, je le contactais dans le cadre d'un fabuleux projet où le metteur en scène d'une fameuse compagnie théâtrale de Châteaubriant en Loire-Atlantique, Alexis Chevalier, du Théâtre Messidor, me proposait de participer en qualité d'acteur au montage d'une création absolument extraordinaire. Il s'agissait de créer un spectacle poétique pour une représentation unique dont de décor était une fonderie en ruine perdue dans un hameau de rase campagne, ce projet était l'initiative de son mécène de propriétaire qui souhaitait faire classer comme monument historique ce lieu afin de le préserver tel un trésor du patrimoine. Ce monsieur éclairé avait eu comme bonne idée de mettre une de ses bonnes connaissances, un certain Jean L'Anselme et sa poésie à l'affiche.
L’Adieu à Jean L’Ami
L'amitié est un bouquet de vos lettres. Pour toi, j'ai envie de me déguiser en couturière et de piquer dans les tiennes
Jean l’Anselme et Comme en poésie
Expédition poétique en pays de Rabelais à mes hôtes et à Denis Parmain