Dans cette rubrique, COLLECT s’intéresse à la place occupée par les jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi ont-ils choisi cette voie, d’où leur vient leur inspiration et comment se positionnent-ils ? Ce mois-ci, place à la Française Anastasia Bay (1988) qui inaugure le nouvel espace de Sorry We’re Closed avec son exposition One Hundred Ghost Stories.
Collectible
Anastasia Bay
Mous Lamrabat
Moms see everything. © de l’artiste / Courtesy Loft Art Gallery / Collection FOMU, Anvers 24 Beauté et espoir sont les moteurs du photographe belgo-marocain Mous Lamrabat. Ses images ont un côté à la fois absurdes et surréalistes, subtiles mais provocantes, mais toujours colorées et à tendance ludique. L’artiste s’inspire et joue un jeu inventif avec les icônes du monde de la mode occidentale, jonglant avec les symboles de la culture populaire et nord-africaine.
Musée d’Ixelles
Depuis sa création à la fin du XIXe siècle, le musée d’Ixelles n’a jamais interrompu sa politique d’acquisition, bénéficiant aujourd’hui d’une dotation bisannuelle de 180.000 euros. Le musée, actuellement fermé pour agrandissement et rénovation, attire en moyenne 100.000 visiteurs par an. Avec un patrimoine de 12.000 œuvres, il dispose de la deuxième plus importante collection publique d’art à Bruxelles et en Belgique.
Maria van Oosterwijk
Très appréciées dans la seconde moitié du Siècle d’or néerlandais, les rarissimes natures mortes de Maria van Oosterwijk font un retour remarqué sur le marché de l’art. Et pour cause, tant son talent que la grâce subtile de sa touche éminem- ment féminine ont porté le genre du bouquet floral vers des sommets inégalés. Au point de susciter l’en- gouement des plus grands princes de son temps.
Indispensables cuillères
Elle apparaître dès la Préhistoire et est déclinée de par le monde. Elle s’est multipliée en se diversifiant, de la cuillère à bouillie à la cuillère à moka, et fut façonnée dans toutes les matières, des plus courantes aux plus précieuses. En outre, elle a participé aux rites cultuels et symboliques. Cet accessoire, le plus courant de nos cuisines, a connu tant de métamorphoses ! La preuve en quelques exemples, dans une infinie quantité de déclinaisons.
Jean-Henri Riesener
Ébéniste à la Cour de France
L’ascension fulgurante des artistes noires
Zanele Muholi, Kara Walker, Lynette Yiadom-Boakye et Njideka Akunyili Crosby. Si ces noms ne vous disent encore rien, vous risquez bien de les entendre très prochainement. Ces femmes artistes de la diaspora africaine attirent pour la première fois l’attention qu’elles méritent. D’où vient ce changement ? Les prix augmentent-ils de manière proportionnelle ? COLLECT s’est entretenu de la position des artistes noires avec Anne Wetsi Mpoma, galeriste et pionnière sur ce marché, avec le spécialiste de l’art contemporain chez Bonhams, Giles Peppiatt, ainsi qu’avec l’artiste Nokukhanya Langa.
La gravure dans tous ses états
La gravure est, sans conteste, un support idéal pour les jeunes collectionneurs. Avec ses possibilités infinies d’expression, et ses éditions de milliers d’exemplaires, la gravure ancienne est appréciée des artistes et collectionneurs. Quelles en sont les différentes techniques ? Quels sont les artistes qui se sont aventurés dans cette forme d’art et pour quelles raisons ? COLLECT guide l’apprenti- collectionneur dans ce monde singulier.
Un marché envenimé par les faux ?
Le problème du faux a toujours existé sur le marché de l’art. Nous en parlions déjà abondamment, en juin 2016, dans un grand dossier toujours téléchargeable en ligne. Toutefois, des organes d’investigation tels que l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) et Interpol, ou encore l’UNESCO, estiment que celui-ci le gangrène aujourd’hui dans des proportions inédites.
L’avenir sera antique
Nouveau souffle pour les galeries d’antiquités : des jeunes reprennent le flambeau