Jean Dunand

Dans cette rubrique, COLLECT s’intéresse à la place occupée par les jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi ont-ils choisi cette voie, d’où leur vient leur inspiration et comment se positionnent-ils ? Ce mois-ci, c’est au tour d’Alice Leens (1987, Mons) de s’exprimer.

Travaillant dans la veine de Henry Peach Robinson et Oscar Gustave Rejlander, Joel-Peter Witkin construit méticuleusement des scènes chargées d’allusions historiques, littéraires ou religieuses. Clin d’œil au surréalisme et aux premiers daguerréotypes, ses collages en noir et blanc mêlent des éléments morbides tels que membres abîmés, incisions et squelettes.

« Toute l’exposition n’évoque que la passion, l’aspiration et le désir ardent de ce dont j’avais vraiment besoin et que je souhaitais. » Depuis sa maison de Londres, Tracey Emin (1963) organisait dernièrement une visite guidée virtuelle de Detail of Love, sa deuxième exposition solo sur les deux sites de la Galerie Xavier Hufkens, à Bruxelles. Elle y évoquait aussi l’amour indéfectible que, depuis l’âge de 17 ans, elle porte à Edvard Munch dont elle a sélectionné en Norvège des œuvre pour les présenter à côté de ses propres créations dans The Loneliness of the Soul. Cette exposition ouvrira bientôt ses portes à la Royal Academy de Londres et ensuite au nouveau Musée Munch d’Oslo où sera inaugurée sa sculpture permanente en bronze, The Mother.

Un musée de papier, une carte de visite visuelle et un article collector. Posture Editions joue plusieurs rôles, mais pour Nikolaas Demoen, Katrien Daemers et Stien Stessens, c’est surtout un projet passionnant qui entamera bientôt sa dixième année d’existence. L’heure est venue de jeter un coup d’œil en coulisses, tout en posant un regard sur l’avenir.

Dans un monde où les tendances se succèdent à un rythme accéléré, un créateur jette un regard sur le passé : Bas van Beek. Avec raffinement et humour, il révèle au regard des objets existants, enfouis dans la mémoire du design. Sans redouter la controverse.

Dernier volet de notre série consacrée aux pierres de couleur, avec un focus sur les pierres dites fines (anciennement appelées semi-précieuses), à l’exception des perles. La bijouterie et la haute joaillerie s’en emparent de plus en plus. Une fois encore, Moïse Mann, fondateur de la marque belge Manalys, et propriétaire de la maison Holemans, nous a guidés dans cette enquête.

Sculpteur de formation, Jean Dunand s’est peu à peu tourné vers les arts décora- tifs. Extrêmement fouillé et magnifiquement illustré, le catalogue raisonné de son œuvre vient de paraître, qui témoigne de sa virtuosité, de sa curiosité insatiable et de son adaptabilité élégante à divers types de commandes.

Créateurs les plus prisés de leur temps. Entamée sous le règne de Louis XIV, leur ascension trouva son apogée dans l’ornementation rococo des salons Louis XV, avant une chute retentissante. Ils sont aujourd’hui encore admirés comme les plus grands maîtres de l’art rocaille. Le plus illustre d’entre eux, Thomas Germain, peut également se targuer d’une reconnaissance posthume, puisqu’il détient le record du monde dans sa catégorie. Retour sur ce brillant parcours.

Chaque année, les yeux sont rivés sur le Musée de la Photographie d’Amsterdam pour l’événement Foam Talents, exposition qui met en valeur les talents photo- graphiques émergents. Comment les commissaires choisissent-ils les partici- pants, pourquoi cette sélection de talents est-elle prisée à l’international et que peut nous apprendre Foam sur les collections de photographie ? COLLECT s’en est enquis auprès des initiateurs de cet événement

Robert Ketterer n’avait pas voulu succéder à son père dans l’entreprise familiale. Mais, avec une stratégie digitale sophistiquée, la salle Ketterer est devenue le chef de file, en Allemagne, dans le domaine de l’art moderne.

Avec des foires et salons comme Design Miami, Nomad et COLLECTIBLE, le de- sign de collection a trouvé son public. Mais qu’en est-il de la grande majorité de la production ? Vaut-il la peine de collectionner des créations plus accessibles? Quels sont les critères à respecter ?

Histoire d’un paradoxe

Un des principaux objectifs de la Chambre royale des Antiquaires et Négociants en Œuvres d’Art de Belgique (ROCAD) est de protéger le métier d’antiquaire et de marchand. A cet effet, elle défend leurs intérêts et veille à assurer à tout acheteur auprès d’un marchand labellisé ROCAD un cadre éthique qui exclut la fraude et les mauvaises acquisitions.

Bien plus qu’un déménagement, c’est un pas de géant ! Le Musée de la Céramique d’Andenne s’installe dans Le Phare et entame un nouveau chapitre de son histoire. Une implantation sur mesure, lui offrant toutes les perspectives d’un musée moderne.