Dans cette série, COLLECT se penche sur la place des jeunes artistes dans le monde actuel. Pourquoi réalisent-ils (elles) leurs œuvres ? D’où leur vient l’inspiration ? Comment conçoivent-ils (elles) leur place dans le monde de l’art ? Place à Leen Van Dommelen (1987, Mortsel), actuellement à découvrir à La Centrale (Bruxelles).
Bram Bogart
Leen Van Dommelen
Thomas Deprez
Dans cette rubrique, COLLECT se met en quête de la personne qui se cache derrière le professionnel. Chaque mois, nous interrogeons une personnalité du monde de l’art sur des thèmes plus intimes comme son plat ou son passe-temps préférés. Ce mois-ci, visite chez Thomas Deprez (1992), jeune marchand passionné par le groupe des XX.
Sébastien Bonin
Artiste protéiforme, photographe de formation, Sébastien Bonin s’est très vite intéressé aux supports que peuvent être la peinture et la sculpture, et possède Son bagage technique assez complet et ses différents aspects se nourrissent mutuellement.
Thao Nguyen Phan
En 1984, Marguerite Duras exprimait son amour du Mékong dans son livre emblématique L’Amant. 35 ans plus tard, Thao Nguyen Phan partage ses inquiétudes quant à l’avenir de cette artère vitale et sacrée. Une contemplation de la splendeur et de la tragédie qui se jouent sur ses rives. Cette année, le WIELS sonde la démarche de l’artiste multimédia Thao Nguyen Phan (1987). Cette exposition monographique est la plus grande présentée à ce jour de celle qui s’impose sur la scène internationale comme l’une des figures mon- tantes du Sud-Est asiatique. A Bruxelles, elle propose trois vidéos complétées d’aquarelles.
Ulla von Brandenburg
Après y avoir présenté Death of a King, en 2012, Ulla von Brandenburg revient cette saison au Palais de Tokyo à Paris pour une magistrale exposition autour d’une communauté fictive vivant dans un théâtre au cœur d’une forêt.
Guðný Rósa Ingimarsdóttir
La plupart des œuvres de Guðný Rósa Ingimarsdóttir paraissent au premier abord très minimalistes : surfaces blanches avec quelques taches et mots. C’est en y regardant de près qu’on voit quelque chose s’en détacher. L’artiste, née en Islande, est arrivée en 1994 à Bruxelles où elle vit et travaille désormais. Elle présente sur la scène artistique, tant en Belgique que dans son pays natal, des œuvres variées, mais dont l’ensemble est cohérent.
Des merveilles, symboles de pouvoir
Du début de la Renaissance jusqu’aux Lumières, presque toutes les familles royales européennes constituèrent de vastes ensembles d’objets sophistiqués, exquis et divertissants. Leur caractère somptuaire ainsi que leur façonnage dans les matériaux les plus précieux témoignaient du pouvoir et du rang social éléve des personnalités à même de détenir pareille prouesse artistique ou technologique. Car, lors des divertissements de cour, tant les progrès de l’art que ceux de la science et de la technologie étaient mis en exergue. Une exposition, proposée par le Metropolitan Museum of Art de New York, explore l’extroardinaire diversité et complexité de ces merveilles, lesquelles exprimaient en outre la capacité de leurs souverains détenteurs à gouverner leurs Etats.
Johann Liss
Toujours en quête de perles rares et de nouveaux débouchés, le marché de l’art s’est depuis quelque temps particulièrement intéressé à l’œuvre d’un artiste baroque méconnu originaire d’Allemagne, Johann Liss. Même s’il existe un catalogue raisonné publié à la fin du siècle passé, son travail extrêmement rare atteint aujourd’hui des sommets en ventes publiques. Revue de détails.
Mystère et attraction
Focus sur l’art africain au Musée Van Buuren
Metteurs en scène du Baroque
Le Caravage et Le Bernin
Mark Manders
Quel atelier ! Depuis 2005, l’artiste belgo-néerlandais de renommée mondiale Mark Manders vit et travaille dans une ancienne usine textile des faubourgs paisibles de la ville de Renaix. Ses sculptures et dessins sont tous des éléments de l’édifice Zelfportret als gebouw, mis en œuvre en 1986, achevé mais malgré tout toujours en cours. Étrange et merveilleux, à découvrir à Maastricht, dans le cadre de la magistrale exposition The Absence of Mark Manders.
Bureaux, secrétaires et bonheurs-du-jour
Alors que l’écriture est née il y a plusieurs millénaires, l’usage de bureaux n’existe pas avant le XVe siècle en Europe. Mais, il s’en est ensuite suivi un merveilleux déploiement de formes et de types. En voici une très (trop) petite sélection.
Leon Spilliaert
Une fois n’est pas coutume, la Royal Academy of Arts de Londres consacre en ce printemps une exposition rétrospective à un artiste belge. On saluera d’autant plus cette initiative que, s’il est particulièrement réputé dans son pays d’origine, Léon Spilliaert ne bénéficie pas encore d’une aura internationale à la mesure de son talent. En témoigne une cate un peu poussive et encore trop le fait d’acteurs locaux.
Bruxelles, nouveau Berlin ?
Le Washington Post l’évoquait il y a peu : la force de Bruxelles réside dans sa capacité à développer un écosystème dans lequel production, acquisition et diversité des propositions se côtoient. De fait, la force de la scène artistique bruxelloise réside dans l’hétérogénéité de propositions qui n’en sont pas pour le moins complémentaires. Les espaces en marge des institutions foisonnent et contribuent largement à la réputation d’eldorado artistique que détient la ville. Qu’ils soient gérés par des artistes (artist-run spaces) ou des initiatives semi-privées, ces lieux ont pour dénominateur commun la volonté de proposer un regard exigeant au travers d’approches novatrices ou expérimentales.
White Cube expose la succession de Bram Bogart
En maîtrisant la peinture et en se livrant à une recherche minutieuse de la matière et de la couleur, Bram Bogart, artiste belge né aux Pays-Bas a créé un vocabulaire plastique singulier. Par un processus de construction, aidé d’un mélange original de matériaux, il fusionna geste et matière en des peintures tridimensionnelles puissantes, explorant les possibilités sculpturales du support.