Art Brussels

« Mon art se veut proche de la vie ordinaire »

Dans cette rubrique, COLLECT se met en quête de celui ou celle qui se cache derrière le professionnel. Nous interrogeons tous les mois une personnalité du monde de l’art sur des sujets plus intimes com- me ses plats préférés ou ses passe-temps favoris. C’est au tour de Frank Boot (1961, Gand), directeur de Meyvaert Glass Engineering.

Durant ce mois d’avril, le Foam d’Amsterdam présente la première exposition solo du très jeune photographe et cinéaste américain Tyler Mitchell.

Tornado, exposition monographique de Pascale Marthine Tayou, investit ce printemps le Mu.ZEE d’Ostende. En guise de prologue, l’artiste belgo-camerounais réalisait cinq interventions dans la collection permanente du musée, sous le titre générique Je suis Gantois. Entretien à propos de l’identité et des ‘‘espaces frustrés’’ du musée.

Cette œuvre des débuts de l’artiste Anto Carte offre une synthèse des thématiques de la Renaissance et du style humaniste et social du début du XXe siècle. Le couple composé de la Vierge et du Christ, fréquent dans un tableau de ce type, cède ici la place à une paysanne tenant son défunt fils dans les bras.

Le 22 mars, la célèbre artiste Yayoi Kusama fêtait ses 90 ans. La Queen of the Polkadot célébrait l’événement dans l’établissement psychiatrique de Tokyo où elle séjourne volontairement depuis des décennies. Vêtue d’un habit à pois et coiffée d’une perruque rouge vif, elle s’y consacre avec une frénésie maniaque à son œuvre. « Je continuerai jusqu’à la mort. »

Dans la seconde moitié du XVe siècle, un jeune Romain errant sur les pentes de l’Op- pius, sommet le plus méridional de la colline de l’Esquilin, tombe dans un trou et se retrouve dans une sorte de grotte couverte de peintures surprenantes. Ces fresques, fortuitement découvertes, vont bientôt inspirer un nouveau style décoratif et fantai- siste que l’on qualifiera de ‘‘grotesque’’. Un vocabulaire ornemental qui va rapidement se diffuser dans la peinture, l’architecture, l’orfèvrerie, la céramique, l’églomisé et l’imprimerie, et se propager au XVIe siècle jusque dans les Pays-Bas. Le musée Plantin-Moretus d’Anvers rend compte de cette expansion qui se prolongera jusque dans l’œuvre de certains artistes modernes et contemporains.

« N’importe quel objet peut être un objet d’art pour peu qu’on l’entoure d’un cadre », déclarait l’écrivain et musicien français Boris Vian en 1954. Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a du vrai dans cette affirmation, car même si l’habit ne fait pas le moine, le cadre fait l’œuvre. Nos musées regorgent de perles en matière de cadres qui, comme les tableaux qu’ils enserrent, doivent faire peau neuve au bout de quelques décennies. Si les tableaux vont chez un restaurateur de tableaux, les cadres sont confiés au restaurateur de cadres. Quelques rares individus sont les gardiens de cet artisanat ancien. COLLECT leur a rendu visite.

Deux académiciens de Tilburg à Paris

Maître espagnol de la lumière et de la couleur

Durant la semaine du design à Milan, le collectif néerlandais Dutch Invertuals fête son dixième anniversaire en présentant les nouvelles œuvres d’une série de designers parmi ses membres, lesquelles sont réunies dans une exposition consacrée à une forme primaire emblématique : le cercle.

« Le mobilier Art nouveau belge reste largement méconnu ! »

En cette année où, de Vienne à Bruxelles (lire COLLECT n°486), on commémore le génie des Bruegel, quoi de mieux pour célébrer le talent de cette illustre dynastie que de voir resurgir une œuvre authentique ? C’est ce qui vient d’arriver à Stéphane Nicaise, expert et directeur de la salle de ventes Vanderkindere à Bruxelles. Une œuvre signée Pierre Breughel, dit le Jeune, y sera bientôt mise en vente.

Trouver l’accord parfait