Jean Prouvé

Dans cette rubrique, COLLECT s’intéresse à la place des jeunes artistes dans le segment de l’art contemporain. Pourquoi réalisent-ils des oeuvres ? Où puisent-ils leur inspiration ? Comment se positionnent-ils dans le monde de l’art ? Ce mois-ci, Olivia Hernaïz (née en 1985, à Bruxelles) prend la parole.

Hors des brumes de l’histoire de l’art

« Je suis un photographe, au sens littéral du terme, mais je pense en peintre. Je suis un faiseur d’images, pas un conteur. » Les photographies sombres de Dirk Braeckman ont beau avoir quelque chose de mystérieux, l’artiste-photographe gantois ne cache pas que la peinture est, pour lui, un important point de repère.

Signés Hans Memling, les panneaux du Diptyque de Maarten van Nieuwenhove (1487), purs produits de la peinture flamande, sont exceptionnellement réunis le temps d’une exposition. L’occasion d’apprécier l’ensemble dans sa continuité et d’y déceler quelques vérités cachées...

Ces dernières décennies, Jan et Kristina Engels ont réuni pas moins de 500 oeuvres d’art africain. Avant l’ouverture de leur musée privé, il y a trois ans, celles-ci étaient rangées dans des caisses. « L’art ethnique reflète les rituels de la culture africaine. Mais notre musée rend surtout hommage aux artistes. »

Levi van Veluw séduit les collectionneurs, mais l’artiste provoque aussi son public en franchissant sans cesse de nouvelles étapes par des installations, des dessins et des sculptures. Entretien à l’atelier sur son évolution et la façon dont il fixe son cap avec le marché de l’art et parfois abstraction faite de celui-ci.

Hans Arp, également connu sous le nom de Jean Arp, est né à Strasbourg, en Alsace- Lorraine, une région de France où l’on parle également l’allemand. La facilité de l’artiste — ayant grandi dans une région bilingue — à passer d’une langue à l’autre, d’une culture à une autre, de l’art pictural à la poésie et vice versa, est emblématique de son travail. L’éternel va-et-vient de l’art imagé à la poésie qui caractérise son oeuvre, son humour et son exubérance continuent encore à fasciner aujourd’hui.

Ses soeurs, presque jumelles, se nomment ‘chaise longue’, ‘veilleuse’, ‘récamier’ ou encore ‘lit de repos’… La méridienne s’impose avec un délicieux égoïsme puisqu’elle se définit comme une banquette agencée pour qu’une personne puisse s’ y allonger afin d’y goûter un peu de repos. Un meuble séduisant donc et qu’il conviendrait absolument de réintroduire dans nos civilisations fatiguées. Pour ce faire, voici quelques variations sur le thème de la sieste… Un tableau célèbre de Vincent van Gogh porte le titre La Méridienne : on y voit un couple dormant sur les flancs d’une meule de foin. Cette oeuvre s’inspire d’une toile de Jean-François Millet intitulée également La Sieste. En effet, le mot ‘méridienne’ vient du latin meridies qui signifie midi et de meridio : siester. ‘Faire la méridienne’ désigne la sieste vers les heures de midi. Dès lors, dans le vocabulaire du mobilier, la méridienne est un canapé à dossier oblique dont le chevet est plus haut que le pied et qui est appelé aussi ‘veilleuse’ sous le règne de Louis XV, ou plus généralement ‘chaise longue’. Ce type de canapé prend pour la première fois le nom de méridienne en 1765.

La dynastie Liao fera sans doute froncer les sourcils de certains. Une exposition archéologique du Musée régional de Drenthe, à Assen aux Pays-Bas, raconte par le biais des découvertes spectaculaires de ces quarante dernières années l’histoire de cette puissante dynastie, aux Xe et XIe siècles.

En quête d'immmortalité

Cet été, le Château d’Ursel organise avec le musée royal des beaux-arts d’Anvers une exposition consacrée à l’animal dans l’art. Des tableaux de peintres animaliers des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles y seront exposés aux côtés d’oeuvres d’artistes contemporains. Il était donc impensable qu’Henriëtte Ronner-Knip (1821-1909), peintre par excellence de chats au XIXe siècle, manque à l’appel. Une de ses oeuvres majeures, Indiscrétion, datée de 1897, y sera exposée.

Le landerneau bruissait des rumeurs les plus folles depuis un certain temps déjà : le marché des oeuvres de Jean Prouvé était contaminé par les faux ! Personne toutefois n’en avait la certitude. Or, il semblerait que ce soit désormais le cas. Focus sur une affaire qui fait grand bruit.

Ils ont dans la quarantaine et forment un duo détonnant qui rajeunit agréablement les cadres d’un métier où la relève se fait de plus en plus rare. Rencontre avec Etienne de Roissart et David Bronze, le duo qui préside aux destinées de Roissart & Bronze, une enseigne qui a le vent en poupe. Les visiteurs assidus aux salons Antica Namur et Eurantica n’auront pas manqué de remarquer les stands particulièrement soignés et mis en scène que, depuis une paire d’années, nos compères proposent, agrémentés de beau mobilier du XVIIIe siècle, d’objets singuliers de qualité, mais aussi d’art moderne et de créations plus contemporaines. Une épure que David Bronze, venu dans un second temps joindre son érudition à la passion d’Etienne de Roissart, résume en ces termes : «Nous voulons que la qualité préside toujours à nos choix. »

La capitale française se dirige d’un pas certain vers l’été, notamment grâce à l’attrait de quelques foires et salons printaniers, de design novateur, d’artisanat de luxe, d’objets historiques et d’art contemporain.