TEFAF

Curieux et insaisissable, Henri Michaux laisse de lui l’image d’un peintre-poète à l’écart du monde. L’un des écrivains les plus secrets de son temps. Une énigme… intimidante et passionnante.

Cela fait déjà dix ans que Tatjana Pieters dirige une superbe galerie à Gand. Cette femme passionnée nous fait découvrir des talents à la fois jeunes et méconnus. Un art puissant qui rend compte de ce qui se passe dans le monde. Par ailleurs, elle accueille le Soft Focus Institute, organisation à but non lucratif avec laquelle elle partage son espace. Quelles sont ses motivations ?

Son oeuvre fut longtemps négligée dans l’histoire de l’art, mais une grande exposition au Musée des Beaux Arts de Gand y remédie en ce printemps. Marthe Donas (1885-1967) fut la première Belge à pouvoir se mesurer à l’avant-garde internationale. Bien que longtemps incomprise du grand public, elle sut se forger une solide réputation dans le landerneau de l’art moderne européen grâce à son abstraction haute en couleur et son caractère indocile.

Willem van Roijen est le premier non-marchand d’art à devenir président de la TEFAF. Il prêche l’innovation pour le Salon d’art et d’antiquités de Maastricht qui, par manque de sang neuf, risquerait de devenir prévisible. Entretien.

Aucune foire ne peut être comparée à la TEFAF Maastricht qui se classe incontestablement numéro un par sa dimension, son rayonnement et son intérêt. A contrario d’autres grandes foires, elle ne s’accompagne pas d’une série d’événements annexes : durant cette semaine de mars, le landerneau de l’art au grand complet se tourne donc vers le MECC.

Le Museum Volkenkunde de Leyde sort ses statues de bouddha pour nous faire découvrir l’histoire et la vie du Bouddha, de même que la manière dont celles-ci prirent une forme rituelle dans l’art au fil des siècles. L’exposition comporte également de nombreuses oeuvres venues de Berlin, Londres, Paris ou Singapour.

Ce ne sont pas les bijoux qui occupent la place centrale du récent ouvrage de Beth Bernstein, experte renommée et écrivain, mais leurs propriétaires et les histoires qui entourent ces créations. L’auteur passe en revue toute une série de célébrités masculines et féminines du début du XXe siècle à nos jours, et relate des anecdotes connues et d’autres qui le sont moins.

Environ quatre-vingts ans après sa mort, l’orfèvre danois Georg Jensen (1866-1935) est toujours à l’honneur. Après ses débuts dans un simple atelier où il réalise de petits bijoux, il fera de son entreprise un groupe de 60 boutiques réparties dans 27 pays. Un succès qui s’explique par d’excellents créateurs et un style personnel grâce auxquels ces nombreux concepts deviendront des icônes du design.

Sur le marché de la nature morte, du paysage et de la peinture d’après nature, Melchior d’Hondecoeter (16361695) a trouvé une niche personnelle : les oiseaux. Il a porté à son apogée le genre de l’oiseau seul, une nouveauté au XVIIe siècle.

Des branches de fruits plantées dans un vase comme s’il s’agissait de fleurs, on ne voit pas ça tous les jours. Même pour un homme du XVIIe siècle, cela devait être surprenant. Même si quelque chose de ce genre a vraiment pu exister…

Un Naïf qui ne pensait pas l’être

Tourisme artistique

Certains connaissent Christian Astuguevieille à travers ses bijoux, ses parfums et ses meubles. D’autres – ou les mêmes – admirent ses sculptures et ses dessins, rêvent avec lui d’un monde imaginaire peuplé d’objets et d’étranges divinités féminines entourant un guerrier solitaire.

Un marché mitigé...