Artemis - Comment la NASA veut reconquérir la lu

Plus d’un demi-siècle s’est écoulé depuis qu’un humain a foulé le sol de la Lune au cours de la dernière mission Apollo, en 1972. La Nasa ne part donc pas de zéro avec le programme Artemis. Mais il va falloir réapprendre à apprivoiser l’environnement lunaire pour aller plus loin.

Contrairement à Apollo, Artemis n’est pas né d’une volonté politique forte d’envoyer des humains sur la Lune. Le nouveau programme américain finira par trouver son cap au terme d’un cheminement erratique, entre intérêts industriels et joutes politiques.

Outre-Atlantique, la course à la Lune sert avant tout à l’union nationale, assure Xavier Pasco. C’est un discours fédérateur, dans un pays qui a toujours dû lutter pour maintenir sa cohésion.

En rendant publique la composition de l’équipage d’Artemis 2, la Nasa a affiché une nouvelle image : celle du partage. Les quatre astronautes sélectionnés pour cette mission l’illustrent aussi.

La nouvelle fusée lunaire Space Launch System n’est pas réutilisable. Mais elle doit évoluer pour gagner en performances au cours du programme Artemis.

Ce sont les premiers à récolter les lauriers des succès d’Artemis, mais aussi à en endosser les échecs. Voici les responsables à la Nasa du nouveau programme lunaire.

En décembre 2022, la capsule Orion est revenue sur Terre sans accroc. Son succès a démontré la qualité de sa conception et ouvre une nouvelle ère de l’exploration spatiale. Portrait de ce vaisseau extraordinaire.

Il y a les prévisions, et il y a la réalité. La mission Artemis 1, lancée le 16 novembre 2022 après de nombreux retards, a permis aux ingénieurs de la Nasa de confronter les deux. Avec une bonne nouvelle pour la confiance dans le programme : la réalité n’a pas été plus dure que les prévisions.

Dès sa deuxième mission, le programme Artemis envoie un équipage survoler la face cachée. Mais ce retour vers la Lune — le premier depuis plus de 50 ans ! — s’effectue avec une fusée et un vaisseau qui n’ont volé qu’une fois. La Nasa choisit donc une stratégie prudente.

Le retour d’astronautes sur la Lune est annoncé en 2025, mais l’atterrisseur lunaire n’est toujours pas sorti des cartons de son constructeur Space X. Des hangars d’Elon Musk au pôle Sud de notre satellite, la route parait semée d’embuches.

Axiom Space a présenté début 2023 un prototype pour les combinaisons lunaires. La société privée a maintenant moins de deux ans pour être prête pour Artemis 3…

La Chine a maintenant une architecture claire et un calendrier pour son programme habité d’exploration de la Lune.