- Rose mitard - Intégr@lement Humiliant - De l’art de porter LA robe - 1 Vasectomie achetéee = 1 pizza offerte ! - La constellations des imbéciles - Enterrements de première classe - C’est du Propre ! - L’île de ceux qui en ont - Les politiciens lavent plus blanc ! - L'été, ça colle, et alors? - L’excision : si je veux, quand je veux ?
Une nonne en zonzon
On nous prend pour des quiches
Une nonne en zonzon
Elle est psy, bonne soeur et contrôleuse des prisons. Aucune contradiction entre les trois habits. Sur le divan, derrière les barreaux ou auprès de Dieu, Isabelle Le Bourgeois porte toujours l’amour de la vie et des hommes en étendard. Pendant quatorze ans, elle a écouté les détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Aujourd’hui, elle continue d’aller au-delà des murs dire aux « enfermés », mineurs délinquants, fous ou criminels, la part d’humanité qu’ils ont en eux.
L’Africaine dont on attend justice
Alors que la Gambienne Fatou Bensouda s’apprête à prendre, en juin, sa fonction de procureure de la Cour pénale internationale (CPI), les critiques pleuvent sur cette juridiction, accusée, entre autres, par les pays africains d’imposer une « justice des Blancs ». Au-delà du symbole (nommer une femme ET une Africaine), la nouvelle procureure saura-t-elle convaincre de son impartialité et, surtout, de son efficacité ?
Tout perdre pour la révolution
Samar et Omar ont tourné le dos à leur vie d’hier et embrassé la révolution syrienne. À Paris comme à Damas, ils luttent, à leur manière, contre le régime de Bachar al-Assad. Un an après le début de la révolution, qui est en train de tourner en guerre civile, rencontre avec Samar Yazbek, écrivaine et activiste réfugiée à Paris depuis juillet 2011, et Omar, dit Omar al-Khani, jeune Syrien revenu à Damas dès le début de la révolution. Tous deux nous racontent, concrètement, leur lutte. Histoire d’une révolution 2.0, de messages Facebook en vidéos tournées avec des téléphones portables, en passant par des distributions de tablettes de chocolat…
Du deal au trip
Un mardi matin, j’ai emprunté l’A6, l’autoroute des vacances, pour filer aux Ulis parler des conduites addictives. Dans cette morne ville de banlieue, j’ai rencontré des lycéens de la filière technique. Le lendemain, j’étais convié à un Grenelle de la fumette dans un chic lycée bilingue du XVe arrondissement de Paris. Des « fils et fille de », comme on dit. Bref : mardi, j’étais avec les dealers et mercredi avec les consommateurs.
Les évadées du harem
En 1906 paraît le dernier roman de Pierre Loti, Les Désenchantées, récit de la rencontre d’un diplomate et homme de lettres célèbre, André Lhéry, et de trois mystérieuses jeunes Orientales voilées, confinées au harem, Djénane, Mélek et Zeyneb. Un roman à succès né d’une histoire vraie où l’auteur même fut, bien malgré lui, le jouet d’une rocambolesque supercherie manigancée par trois femmes éprises de liberté.
La galère au sens propre
Les bains-douches municipaux, que l’on pensait relégués au passé, connaissent depuis quelques années une fréquentation en hausse régulière. Aucune statistique nationale n’est disponible, car chaque municipalité gère à sa façon tarifs, entretien, locaux et accueil. Parfois, la gestion est laissée aux associations. Paris les rénove ou en construit de flambant neufs, Lille prévoit d’en intégrer de nouveaux, tout comme Nantes ou Marseille. Preuve, s’il en faut, d’une précarité grandissante. Immersion.
ADN La carrière d’une star
- L'ADN, quésaco? - Le prix Nobel de la muflerie - L'ADN végétal, riche en boniments - Lire le passé dans un mollard - ADN clandestin à bord ! - Vrais jumeaux & faux semblants - Faut-il cloner le Mammouth ? - La fête de la Moule, l’ADN et le ferrailleur - Par le petit trou de l’ADN
Les grammairiens du corps
Beur, blanc, rouge
Bonnet phrygien vissé sur la tête, Ridan n’hésite pas, dans son nouvel album, “Madame la République”, à dénoncer la France des fachos et à défendre “sa” République, celle de la tolérance. S’il sort son disque juste avant le premier tour de la présidentielle, et à un prix “citoyen”, c’est bien sûr fait exprès !
La scène à haute dose
Vingt ans après le calvaire des « Amants du Pont-Neuf », Denis Lavant vient de tourner dans « Holly Motors », le nouveau long-métrage du réalisateur Léos Carax. Le comédien a aujourd’hui 50 ans et un CV épais comme un dictionnaire, mais il est toujours possédé par cet envie viscérale de jouer, d’aller se colleter avec le public sur les planches. Rencontre avec un homme sans concessions.