Lauréate d’un Grand prix du Festival de Clermont-Ferrand en tant que réalisatrice (en 2016), Marine Atlan aligne de façon impressionnante, sur le format court, les titres importants dans sa filmographie de directrice de la photographie, aux côtés d’Alexis Langlois, Maïté Sonnet ou Saïd Hamich.
De l’art d’éclairer le réel
Marie Atlan
Noé Bach
Jeune chef opérateur à la filmographie déjà riche, Noé Bach enchaîne les projets. À la quarantaine de courts métrages déjà éclairés, s’ajoute dorénavant une série de longs métrages. Avec en ligne de mire un désir fort pour l’ouverture au hasard et à l’imprévu.
Fiona Braillon
Pour Fiona Braillon, formée au métier de cheffe opératrice à l’Institut des Arts de Diffusion de Bruxelles (IAD), la Belgique a constitué bien plus qu’un détour, mais plutôt un jalon fertile en camaraderies de travail au long cours. Elle a posé pour nous son regard sur ce parcours la conduisant dans le monde entier et sur ses images qui zigzaguent avec brio entre tous les registres du cinéma d’auteur.
Paul Guilhaume
Indissociable du parcours de Léa Mysius et issu comme elle de la Fémis, Paul Guilhaume a récemment élargi l’horizon de ses collaborations à la faveur des délicats documentaires de Sébastien Lifshitz et du dernier film de Jacques Audiard, Les Olympiades, au noir et blanc stylisé.
Émilie Noblet
Réalisatrice et chef opératrice tout à la fois, Émilie Noblet entend mener idéalement de front les deux carrières. Ayant provisoirement mis en stand-by la direction de la photographie, elle a multiplié des expériences diversifiées et parfois audacieuses au fil de la dernière décennie.
Les visites d’ateliers
Dans les années suivant la Libération et avant ses premiers grands succès au sein du Groupe des Trente, Alain Resnais signe en 1947 six courts métrages le conduisant à la rencontre d’artistes dans leur atelier.
Jean-Gabriel Périot
Chercher le regard
Constance Meyer
Avec son premier long métrage, Robuste (sortie prévue le 2 mars 2022), Constance Meyer parachève un cycle autour de son imaginaire lié à un acteur, et pas des moindres : Gérard Depardieu. Elle crée un duo inédit avec Déborah Lukumuena et creuse aussi le sillon d’un cinéma balançant entre réalisme social et décollement vers l’étrangeté, sans jamais se départir d’une touche d’humour. En dix ans, celle qui se destinait à la mise en scène de théâtre a progressivement trouvé sa place derrière la caméra.
Diogo Costa Amarante
Diogo Costa Amarante, parti étudier le cinéma à New York, fait partie de la nouvelle génération de cinéastes portugais. En quelques films tournés dans son pays, il a délimité un territoire singulier où il laisse à ses personnages l’espace pour s’emparer de leur liberté.
Réinventer le monde
La palette cinématographique de Danielle Arbid est tout à la fois disruptive et continue. Alternant entre longs métrages de fictions produits de manière classique et courts métrages artisanaux autoproduits, dont la diffusion est plus alternative, elle alimente en profondeur ses thèmes de prédilection, comme l’exil, le Liban perdu, l’intimité et le sexe.