Les constellations Chris Marker

- Lisboa Orchestra de Guillaume Delaperrière - Swing absolu de François Choquet - Nous ne serons plus jamais seuls de Yann Gonzalez

Après Cannes, les bilans pullulent dans les journaux, mais très peu d’entre eux rendent compte de la Cinéfondation, qui est pourtant l’endroit où le cinéma de demain se concocte tout particulièrement, puisque ce sont des oeuvres d’école qui y sont montrées. Retour sur la (bonne) cuvée 2013. Le froid et le chaud, la pluie et le beau temps : l’édition 2013 du festival de Cannes a paru divisée entre deux pôles : ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre… Pour le Kechiche, contre le Sorrentino, pour le Ozon, contre le Polanski. Sur la tweetline #Cannes2013, un enthousiasme clivé accueillait chaque film. Comme si le septième art devait être un espace de division, un art tranché – une guerre? – qui aurait ses élus et ses excommuniés.

- Ma belle gosse de Shalimar Preuss - La Bataille de Solférino de Justine Triet

On ne fait pas le tour de Chris Marker. Il faudrait un dictionnaire, une encyclopédie en ligne truffée de liens hypertextes. On pourrait l’appeler capharnaüm en songeant à l’espace qui fut le sien à la fin de sa vie, tel que Varda nous en fait partager la découverte dans Agnès de ci de là Varda. Il y aurait de longs articles consacrés à la mémoire, au temps, à l’engagement. Le mot planète renverrait aux éditions du Seuil, mais aussi à ses voyages et aux pays filmés, Cuba, Chine, Sibérie, Israël, Japon, Berlin…

- Port Nolloth de Felix Seuffert - Océan d'Emmanuel Laborie - Dahus de João Nicolau - Pour la France de Shanti Masud - Exil de Vladilen Vierny - Vikingar de Magali Magistry - La fille du mur de Yuji Harada

- Le tableau de Laurent Achard - Petit matin de Christophe Loizillon - Où je mets ma pudeur de Sébastien Bailly - Kingston Avenue d’Armel Hostiou - Atlantic Avenue de Laure de Clermont - Le quepa sur la vilni ! de Yann Le Quellec - Nos jours, absolument, doivent être illuminés & Le jour a vaincu la nuit de Jean-Gabriel Périot - Abismo d’Antoine Barraud - La fugue de Jean-Bernard Marlin - Lisières de Grégoire Colin - Ce que mon amour doit voir de François Bonenfant