Johnny Winter

A l'occasion de la sortie de leur nouvel album Back to Back, Blues Magazine a mis face à face (ou dos à dos, plutôt!), deux éléments incontournables de la scène blues française, à savoir LONJ et Mister Tchang ! A questions courtes, réponses directes et incisives !

Zee est un concept, sorte d'opéra blues. L'idée est originale, la réalisation superbe, d'où l'envie d'interroger le Blues Power Band, pour en savoir plus sur leur voyage musical interplanétaire, à la recherche de leur muse.

Elle fait toujours beaucoup d'effet, Ana Popovic : par son physique, ce que les critiques ne manquent jamais de rappeler, mais aussi (et surtout), par sa musique teintée de Blues, Jazz, Soul, Rock et même de Reggae. De son propre aveu, elle veut avoir un style qui lui soit propre, un son bien à elle. Pendant deux heures, la mayonnaise prend. Dans l'ambiance chaleureuse du Magic Mirror de Tourcoing, le public est conquis. Accompagnée d'excellents musiciens, Ana a distillé ses meilleures compositions. Elle n'a pas manqué non plus de reprendre quelques standards, pour le plus grand plaisir des personnes présentes ce soir-là.

Inévitablement et rien que pour cette première chanson qui donne également le titre à l'album, The Ballad of John Henry, il nous fallait absolument rencontrer Joe et en parler avec lui, John Henry étant non seulement un personnage, mais une légende, un symbole dans ce pays ayant élu son premier président noir. Qu'est-ce qui avait donc bien pu pousser Joe Bonamassa à écrire une chanson sur John Henry ? C'est ce que nous sommes allés lui demander.

Cela faisait un moment que je souhaitais connaitre les personnes qui se cachaient derrière la porte, à proximité du guichet billetterie du 23 rue Boyer, Paris 20e, d'autant que derrière cette ouverture vitrée règne toujours une certaine animation, et que des mouvements de personnes sont parfois visibles. C'est déjà à l'occasion de précédentes nuits de l'Alligator que j'étais venu trainer dans ce coin très sympathique du dernier arrondissement de la liste... et c'est quelques jours avant le démarrage de la version numéro trois, que l'occasion m'était donnée de rencontrer, enfin, les instigateurs de cet événement musical.

Les Cotton Belly's ont remporté en 2007 plusieurs prix du prestigieux tremplin Blues sur Seine. C'est un groupe atypique composé de 5 musiciens, dont le répertoire est principalement constitué de vieux blues roots, auxquels ils apportent une touche originale et toute la fraicheur de leur génération. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur eux. Yann Malek, chanteur et harmoniciste du groupe, rencontré à la grande mosquée de Paris, par un bel après-midi de février, nous apporte quelques réponses.

Il y a de cela quelques temps, nous avons pu rencontrer, à Paris, Shannah Waterstown, cette ravissante jeune femme, dont la voix est au moins aussi ensorceleuse que son charme naturel. Il faut néanmoins spécifier tout de suite, que nous avions eu l'occasion, Bernard et moi, de l'admirer en première partie du concert de Buddy Guy, au dernier festival d'Enghien-les-Bains, en juillet 2008, et qu'elle avait réussi pareillement à nous charmer tous les deux. Aujourd'hui, c'est donc à Michel et à moi-même de tomber sous le charme...

Popa Chubby, enregistré à l'état civil sous le nom de Ted Horowitz, est originaire du Bronx, à New York. Son nom de scène vient d'une expression d'argot, pop à chubby, qui veut dire avoir une érection. Un nom d'artiste qui colle bien à l'image phallique que beaucoup de guitaristes donnent au manche d'une guitare. Musicien prolixe façon artistes des années 70 qui sortaient un LP ou deux par an, Popa Chubby aligne les albums avec talent. Quand il n'en sort pas de ses compositions, il sort des adaptations de grands guitaristes, comme le triple CD Electric Chubbyland, en hommage à Jimi Hendrix (chez Dixiefrog). La force de Pupa Chubby? Chaque album est un concept qui le rend quasi unique dans le parcours de ce guitariste au physique de déménageur et dont l'une de ses fiertés, après ses enfants et son épouse Galea, est cette Fender qu'il possède, une Fender qui n'aurait jamais été répertoriée, reconnait le fabricant.

Vous connaissez maintenant les chroniques de CD de notre ami Henri Mayoux. Elles ne sont pas forcément d'actualité. Il vous propose des valeurs sures, des grands noms du Gospel et de la Country Blues recherchés dans son immense discothèque: il y en a pour tous les goûts.

Ce chapitre sur les producteurs de disques louisianais, si vaste, fait suite à la première partie parue dans le numéro 51 de Blues Magazine de janvier 2009.

Comment écrire une sage sur un artiste tel que Johnny Winter, lui qui a tellement donné pour le Blues, lui qui a remis Muddy Waters en selle, et qui parait au crépuscule de sa vie. Voilà une jolie histoire que nous allons tenter de vous conter.