BO Diddley

Il y a le Delta du Mississippi, mais il y a également le Delta du Rhône, et en Camargue, ça joue le Blues aussi. Nous avons rencontré Daniel Blanc, guitariste chanteur (il n’aime pas le mot leader) du groupe DBT. Ensemble ils jouent un Blues Rock bourré d’énergie, et malgré 5 très bons albums, ils sont mal connus du public français. Cela méritait cette interview afin de mieux les connaître, le tout avec bonne humeur, jovialité et le petit accent qui sent bon les Saintes Maries de la Mer

Né pour faire bouger, le Texas Blues est une forme de Blues très développé dans cet état éponyme, dont le style a connu, certes, plusieurs variations. Rassemblées au sein d'une même tendance originelle, touts partent du postulat de base qui veut qu'il soit joué avec plus de swing que les autres formes de blues.

Le groupe, constitué de trois jeunes musiciens tout juste trentenaires, Rhiannon Giddens (violon, banjo, chant), Dom Flemons (dobro, banjo, jug, chant) et Justin Robinson (violon, jug, chant, banjo), réactive la musique traditionnelle noire, la musique Old Time qui a précédé le Blues. Il redonne ses lettres de noblesse au banjo, un instrument aujourd’hui associé à la musique Country ou Folk jouée par les blancs, alors qu’historiquement c’est un instrument importé par les esclaves venus d’Afrique. American Legacy, le magazine de la culture et de l’histoire afro américaine, vient même de leur consacrer un article dans son numéro spécial musique de cet été. Le succès des Carolina Chocolate Drops est grandissant sur le continent nord-américain, et nous avons profité de leur première tournée en Europe, ce printemps, pour les interroger après leur dernier concert en France.

Mississippi Heat, un nom évocateur pour un groupe mythique, né en 1991 à Chicago, au 3184 North Milwaukee Avenue, au Café Lura . Le band, avec son leader Pierre Lacocque, a parcouru beaucoup de chemin, et nous l’avons rencontré quelques 27 années plus tard, 8 albums et un DVD live, dans un autre lieu mythique de notre French Riviera, le Jack’s Blues Café.

Grève des routiers anglais, embouteillages, ferry manqué… Joanne Shaw Taylor aura réussi à déjouer tous les éléments pour arriver, enfin, à Loison-sous-Lens (62). Cette ville est petite par la taille, mais immense par la renommée : elle a, en effet, acc ueilli Jimi Hendrix en 1967, trois mois avant le festival de Montreux. Ce samedi 1er mars, à quelques semaines de la sortie de son tout premier album, cette talentueuse guitariste et chanteuse Blues-rock de 22 ans revient sur ses premiers pas, dans la musique et sur son parcours plutôt atypique, qui l’a menée du classique jusqu’au Blues-rock. La jeune anglaise nous présente également son premier opus, intitulé Sanctuary, qui aura mis cinq ans à voir le jour... C’est la toute première interview accordée par Joanne à la presse française. C’est donc une grande exclusivité, et c’est pour vous, dans Blues Magazine !