Expositions de l’été

Arles fait le tour de la planète photo

par Sophie Bernard

Un impressionnant focus sur la photo japonaise, le graffiti de Harlem à Paris, un regard sur les États-Unis pour le meilleur ou pour le pire, les habitations folles de l’Inde… Zoom sur le meilleur des Rencontres 2024.

Marisa Merz, l’oubliée de l’arte povera

par Emmanuelle Lequeux

Ascoltare lo spazio («écouter l’espace»), notait dans son journal intime cette figure féminine ô combien unique de l’arte povera italien. Le LaM propose une première rétrospective depuis la mort de l’artiste en 2019. Une œuvre complexe, car Marisa Merz n’a justement jamais cherché à faire œuvre, mêlant intimement son art et sa vie.

Judy Chicago

par Daphné Bétard

Pionnière de l’art féministe portée par l’effervescence de la libération sexuelle, l’Américaine s’attaque depuis soixante ans aux carcans et aux stéréotypes du système patriarcal. Sa voix joyeuse se fait entendre encore aujourd’hui, qui résonnera cet été à Arles dans ses œuvres fantasques et colorées, odes aux femmes et à leur puissance.

Qui êtes-vous Monsieur Whistler ?

par Sophie Flouquet

Le peintre américain fut adulé en son temps, avant d’être effacé en France par une critique un tantinet chauvine ayant plutôt misé sur les impressionnistes, ses contemporains. Retour sur une carrière intransigeante et sur la nébuleuse de l’artiste.

Le naturisme mis à nu

par Daphné Bétard

Vision du paradis pour les générations d’après-guerre, phénomène de société pendant les Trente Glorieuses… Que reste-t-il du naturisme, à l’origine d’une vraie philosophie de vie ? Le Mucem ouvre cet été une grande exposition qui en dévoile tous les ressorts. Caliente !

Matthew Barney

par Natacha Wolinski

Mondialement reconnu pour sa fascinante série Cremaster, films à l’esthétique baroque et futuriste, l’artiste protéiforme revient à Paris après dix ans d’absence avec une installation et des vidéos surprenantes qui interrogent la violence dans le sport – celle que l’on s’inflige, celle que l’on subit. Rencontre.

Fondation Maeght

par Emmanuelle Lequeux

«Ceci n’est pas un musée, car vous avez tenté de résumer l’amour», lance André Malraux lors de l’inauguration de la fondation, le 28 juillet 1964, à Saint-Paul-de-Vence. L’aboutissement, pour Aimé Maeght et son épouse Marguerite, d’une vie d’engagement auprès d’artistes tels que Braque, Chagall, Léger, Miró… Beaux Arts Magazine retrace l’aventure de ce lieu rêvé qui s’agrandit cet été d’un nouvel espace.

Le design sort de sa zone de confort

par Claire Fayolle

L’ouverture à toutes les disciplines a été le maître mot du Salon du meuble de Milan qui s’est tenu en avril. Revue de tendances de ce rendez-vous incontournable.

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