Sacre 1913-2013

Après le programme avec la création de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet sur le Boléro de Ravel, la saison du Ballet de l'Opéra de Paris se termine, entre juin et juillet, avec la reprise de deux titres bien connus précisément pour la compagnie parisienne, La Syphilde de Pierre Lacotte (qui sera aussi retransmise au cinéma, voir notre section Multimédia) et Signes de Carolyn Carlson sur la musique de René Aubry, avec décors et costumes d'Olivier Debré.

Le 29 mai 2013, "Le Sacre du printemps" fête ses cent ans. Depuis Vaslav Nijinsky jusqu'à nos jours, de très nombreux chorégraphes se sont mesurés avec la partition scandaleuse et mémorable d'Igor Stravinsky. Elisa Guzzo Vaccarino nous conduit dans une sorte de tour du monde à la découverte des "Sacres" les plus disparates...

Le Ballet du théâtre Mikhaïlovsky, de Saint-Pétersbourg, dirigé aujourd'hui par Nacho Duato, a présenté une saison de printemps au Coliseum de Londres avec, entre autre, Giselle, Don Quichotte et Laurencia.

Depuis l'arrivée de Petter Jacobsson à la tête du Ballet de Lorraine il y a deux ans, ce sont principalement les œuvres de chorégraphes féminines qui figurent dans les programmes.

On parlera bientôt et plus amplement de la Maison de la Danse de Lyon qui, avec sa Biennale, hormis une riche saison pendant toute l'année, est l'un des centres de programmation de la danse les plus importants en Europe.

Depuis sa disparition il y a bientôt deux ans, l'Opéra de Paris n'avait pas encore consacré une soirée au grand chorégraphe que fut Roland Petit. C'est chose faite avec trois pièces datant de sa jeunesse, celle où ce jeune artiste émoulu de l'école de l'Opéra de Paris était entouré et encouragé par les derniers collborateurs des Ballets Russes de Serge de Diaghilev. Il s'agit de trois histoires d'amour tragiques.

La soirée du Ballet du Rhin a commencé par une bonne surprise, une pièce réussie de son tout nouveau directeur, Ivan Cavallari, qui a pris ses fonctions au début de l'année.

Pour cette nouvelle édition de "Quatre Tendances", Charles Jude, directeur du Ballet de l'Opéra de Bordeaux a concocté un programme composé d'une reprise (Petite Mort de Jiri Kylian), d'une entrée au répertoire (Tam-Tam et pércussions de Félix Blaska) et de deux créations, l'une d'Itzik Galili, l'autre de Claude Brumachon, deux chorégraphes, déjà présents dans le répertoire.

BelAir Classiques a commercialisé un DVD avec Wäre heute morgen une gestern jetzt que Heinz Spoerli a créé en 2009 pour le Ballet de l'Opéra de Zürich sur un collage de musique de Johann Sebastian Bach. Un titre pas trop attirant pour la couverture d'un DVD, et c'est sans doute pour cela qu'on a opté pour Magnificat, partie finale de cette pièce étant précisément sur le Magnificat de Bach.