Echos - Après le programme avec Dances at a Gathering de Jerome Robbins et Appartement de Mats Ek et des représentations de La Bayadère jusqu’au 15 avril, le Ballet de l’Opéra de Paris reviendra sur scène au Palais Garnier le 21 avril avec L’Histoire de Manon. C’est ainsi que l’on présente en France (pour des raisons de droits d’auteur) Manon de Kenneth Mac-Millan de 1974. Parmi les ballets les plus connus et représentés du chorégraphe écossais, il s’inspire du roman du XVIIIe siècle de l’Abbé Prévost et emploie des musiques de Jules Massenet (mais non pas de l’opéra Manon).
Numéro 228
Manon à l’Opéra
Rencontres chorégraphiques
Echos - Du 4 mai au 2 juin ont lieu les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, festival annuel de danse contemporaine qui se déroule dans les villes du département. La manifestation, qui a comme vocation la découverte de la nouvelle chorégraphie, est considérée comme l’héritière du célèbre Concours de Bagnolet, importante vitrine de la “nouvelle danse” française des années soixante-dix et quatre-vingt. L’édition de cette année présente plusieurs créations et accueille des artistes provenant des États-Unis, du Canada (dont Benoît Lachambre), Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, Hollande, Suisse et Israël, mais aussi plusieurs français (les plus connues étant Emmanuelle Huynh et Julie Dossavie).
Vingt ans de hip hop à Suresnes
Echos - En janvier dernier, Suresnes Cité Danse, dirigée par Olivier Meyer, directeur du Théâtre Jean Vilar de Suresnes, a fêté ses vingt ans. Vingt ans de danse hip hop où des danseurs pour la plupart autodidactes, ont pu accéder à la scène et, selon le projet de Meyer, travailler avec des chorégraphes contemporains reconnus. Pour marquer cet anniversaire, dont l’âge est aussi celui de la plupart des danseurs, un premier programme sous forme de grande fête orchestrée par José Montalvo, a rassemblé de nombreux chorégraphes ayant déjà accompagné ce rendez-vous incontournable de la scène hip hop française.
Scala, en attendant Ratmansky
Echos - Après les représentations de Giselle, avec le couple star Svetlana Zakharova et Roberto Bolle, le Ballet de La Scala de Milan présente fin mars (et ensuite en avril) la création de la saison, qui a déjà suscité des perplexités avant même sa réalisation: L’Altra metà del cielo (“L’autre moitié du ciel”) de la chorégraphe américaine Martha Clarke mais sur des chansons (revisitées et arrangées pour l’orchestre) de la rock star italienne Vasco Rossi, qui a également conçu le spectacle et signé la dramaturgie, sur le thème de l’univers féminin.
Introdans en fête
Echos - En avril, Introdans, la compagnie hollandaise installée à Arnhem, célèbre avec une soirée de gala ses 40 ans et les 65 ans de l’un des ses fondateurs, le chorégraphe Ton Wiggers. Au répertoire de cette compagnie, dirigée aujourd’hui par Roel Voorintholt (mais Wiggers conserve la charge de directeur général), figurent, entre autres,....
Balanchine chez les Danois
Echos - Au Théâtre Royal de Copenhague, à partir de la fin avril, le Ballet Royal Danois consacre un programme à la collaboration artistique entre George Balanchine et Igor Stravinsky. Depuis que Nikolaj Hübbe, ex principal du New York Cit Ballet, est devenu directeur de la compagnie danoise, on a remarqué dans la programmation une plus grande présence de la danse américaine (il suffit de penser à l’entrée au répertoire de Casse-Noisette de Balanchine ou au programme Jerome Robbins présenté à la fin de l’année dernière, et, plus récemment, à la reprise de The Concert).
Le cas Polunin
Echos - Au cours du mois de février, les journaux et les sites web consacrés à la danse se sont beaucoup occupés du cas du danseur ukrainien Sergei Polunin (21 ans), principal du Royal Ballet de Londres, qui a démissionné de la compagnie anglaise avec effet immédiat, fin janvier, de manière tout à fait inattendue et apparemment sans motif, pour disparaître pendant plusieurs jours.
Prix Benois de la Danse
Echos - Ce grand prix , du nom du peintre Alexandre Benois (collaborateur des Ballets Russes au début du XXe siècle), aura lieu le 23 mai au Théâtre Bolchoï de Moscou. La manifestation, sous la présidence de Youri Grigorovitch et la direction artistique de Nina Kudriavtseva-Loory, a été fondée en 1992 et attribue chaque année un prix spécial à une figure marquante de la danse, à un chorégraphe, à un danseur et à une danseuse, choisis dans une liste proposée par un jury de personnalités du monde de la danse.
Evgenia Obraztsova au Bolchoï
Echos - Ces derniers temps, nous avons signalé quelques “migrations”, pour ainsi dire, de danseurs des majeures compagnies de ballet russes : Leonid Sarafanov est passé du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg au Ballet du Théâtre Mikhaïlovsky de la même ville, après que le chorégraphe espagnol Nacho Duato en eût pris la direction de ce dernier (en janvier 2011); la compagnie du Mikhaïlovsky, sous la nouvelle direction, a, par la suite, intégré aussi Natalia Ossipova et Ivan Vassiliev qui ont ainsi quitté en décembre dernier le Théâtre Bolchoï de Moscou, non sans susciter la surprise de leur public et des observateurs internationaux.
En couverture - Brelan d’as pour la Dame de pique
Sylvie Guillem est revenue sur scène avec son nouveau récital, pour lequel elle a voulu trois grands noms de la chorégraphie actuelle, William Forsythe, Mats Ek et Jirí Kylián. À savoir, la crème pour cette reine hautaine du ballet, qui arbore encore une fois son visage contemporain, toujours très “glamour”.
New York à Toulouse
On stage - Depuis 1994, année où Nanette Glushak a pris les rênes du Ballet du Capitole, la qualité de cette troupe n’a cessé d’étonner. Ancienne danseuse du New York City Ballet à l’époque où George Balanchine en était encore le directeur (et le démiurge), elle a su insuffler à ses danseurs toulousains l’énergie, le dynamisme, la vélocité, la clarté et la musicalité du style balanchinien, faisant d’eux sans doute les meilleurs interprètes français du grand chorégraphe.
Malakhov et ses cygnes
On stage - J’ai toujours pensé et écrit que le fait de confier à des danseurs ou à d’anciens danseurs la direction artistique des compagnies – faute de figures professionnelles spécifiques – constitue l’un des problèmes les plus graves du monde du ballet (je parle des grandes compagnies “standard”, non pas des groupes de danse contemporaine qui sont évidemment dirigés surtout par leurs chorégraphes).
Forsythe sauve un programme déjà vu
On stage - Si Maïa Plissetskaïa, qui dirigea la Compañía Nacional de Danza de Madrid bien avant Nacho Duato qui l’a quitté l’année dernière, a déclaré que “la danse sauvera le monde”, nous pouvons dire que la danse de William Forsythe a sauvé la soirée de présentation de la “nouvelle” Compañía Nacional de Danza de Madrid dirigée depuis septembre par José Carlos Martínez (ex danseur-étoile de l’Opéra de Paris).
Maliphan, le mouvement de la sculpture
On stage - Le chorégraphe anglais Russell Maliphant (50 ans) nous a longtemps charmés par sa qualité de mouvement, qu’après une formation classique à l’école du Royal Ballet de Londres, il a acquise par différentes pratiques corporelles comme le yoga, la capoeira, le tai chi et surtout le “contact improvisation” de l’Américain Steve Paxton.
Fräulein Marcia retourne à Stuttgart
On stage - L’Allemand Christian Spuck (42 ans) a été pendant plus de dix ans le chorégraphe résident du Ballet de Stuttgart.
Excelsior: un “ancien” ballet bien-aimé
On stage - Celle d’Excelsior est l’histoire du succès singulier, long et inattendu d’un ancien ballet, devenu désormais une espèce de classique italien.
Hamlet déstructuré
On stage - La dernière création de William Forsythe pour sa compagnie (The Forsythe Company de Francfort) a été présentée au Théâtre de Chaillot de Paris.