L’histoire de l’art et de la culture est peuplée de ces personnes inclassables dont on croise le nom si souvent et dans des domaines qui semblent parfois si éloignés, que l’on en reste perplexe quant à leur activité (activité qui est en fait, bien entendu, à décliner au pluriel !). Tristan Tzara est de celles-là. Si son nom est indéfectiblement rattaché au mouvement Dada et à Zurich, on le retrouve dans de nombreuses autres rubriques et aventures. Intellectuel, homme engagé et artiste - là encore aux multiples facettes…
Leçon de vocabulaire
Tristan Tzara, l’homme approximatif Poète, écrivain d’art, collectionneur
Complexité de l’image, chaos du monde
Nous voyons ce que nous sommes advenus comme voyant, comme être pensant, comme sujet (Je) qui choisit des fragments, des hasards, des moments, des paysages, des poèmes, des pensées. Comment dire cette alchimie qui se fait en nous, où s’accumulent des images, des sensations, des impressions, des souvenirs, des expériences, des intuitions ? Comment dire ce Je qui s’accompagne de tentatives, de projections et d’enracinements ? De doutes ?
Andreas Gursky, le vertige de l’image
Né en 1955 à Leipzig, professeur à l’Académie des Beaux de Düsseldorf, Andréas Gursky est l’un des artistes les plus importants de la scène allemande contemporaine et, sans nul doute, l’un des photographes les plus emblématiques de sa génération.
Talents contemporains
La fondation François Schneider de Wattwiller est installée dans l'atelier désaffecté des anciennes sources thermales. Plus de 2000 m2 d'espace d'exposition accueillent chaque année les lauréats du concours Talents contemporains. Cette année ne fait pas exception puisqu'elle présente les travaux des artistes de la sélection 2013. Quatre artistes investissent la fondation avec l'eau comme fil conducteur : Yoav Admoni, Antoine Gonin, Harald Hund et Olivier Leroi. Ce concours a pour objectif de soutenir des artistes, d'acquérir des oeuvres et de les mettre en valeur au centre d'Art Contemporain de la Fondation. Centre d'art entièrement dédié à la rencontre de l'art et de l'eau. Une rencontre qui ne date pas d'hier. En « bonus » sont présentées deux oeuvres de la collection de la Fondation : Stumbling Block II d'Etienne Fouchet et Onde de Laurent Faulon
L’intime
Une exposition s’est terminée début juillet au musée Marmottan Monet à Paris, La Toilette, Naissance de l’intime. Son catalogue est cependant toujours disponible et il permet aux deux commissaires, l’historienne de l’art Nadeije Laneyrie-Dagen et l’historien du corps Georges Vigarello, de nous entraîner dans l’évolution de l’intime qu’aident à décrypter les tableaux et gravures. Une première chose est à avancer, elle est annoncée dans le titre : la notion d’intime s’est construite au fil des siècles, elle n’est pas dans la nature humaine, elle ne lui est pas constitutive. Et cela change beaucoup de choses sur le regard que l’on peut porter tant à l’Homme qu’à son Histoire.
Dans un état mésomorphe
Nous savons tous l’importance accordée à un titre. Pour une exposition, le choix du titre doit être accrocheur, mais pas trop, révélateur sans tout dévoiler. Avec l’exposition Dans un état mésomorphe, le spectateur ne peut être que surpris par ce titre original et mystérieux. Pour soulever le voile d’incompréhension qui peut nous saisir, voici quelques informations sur l’état mésomorphe : mésomorphe signifie en grec ancien « état intermédiaire ».