“How long is now ”

L’Ikob, musée d’Art contemporain d’Eupen, propose jusqu’au 28 octobre 2012, une exposition temporaire autour de deux artistes belges, Sylvie Macias Diaz et Tinka Pittoors. Celles-ci nous présentent des dessins ou installations architecturales contemporaines qui véhiculent leur engagement personnel, autour de questions d’ordre social, économique et philosophique. La première artiste, Sylvie Macias Diaz, s’intéresse à l’aménagement de l’espace intérieur, en relation étroite avec la place de la femme dans celui-ci.

L’art et la production artistique1 apparaissent comme (dans) un flux continu. Un fleuve : certains avec une ancre rivée au même lieu ; d’autres se laissant dériver ; d’autres encore s’immergeant dans le fleuve. Parfois quelqu’un les observe. Le monde est multiple. Que font les artistes ? S’ils ne sont pas saisissables les oeuvres le sontelles ?

Il y a trente ans naissaient en France une espèce nouvelle de lieux d’art contemporain, les Fonds Régionaux d’Art Contemporain, dits FRAC. Proches de la kunsthalle, le FRAC s’en différencie cependant fortement par sa mission première qui est celle d’acquérir de l’art contemporain et non pas, uniquement, de l’exposer. Les autres missions étant, rappelons-le, à la fois la décentralisation et la démocratisation, cela à visée tant artistique que culturelle. Ainsi pour les FRAC, l’accent est mis sur la diffusion de sa collection sous-tendue par un véritable effort de médiation.

HEAR, Haute école des arts du Rhin : derrière ce nom se cache le regroupement de trois établissements d’enseignement artistique en Alsace en EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle). Depuis le premier janvier 2011, l’Ecole supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, le Quai – Ecole supérieure d’art de Mulhouse et les enseignements supérieurs de la musique du Conservatoire de Strasbourg se sont réunis en une seule et même entité. Baptisée depuis le 13 avril 2012, HEAR (on pense à la HEAD, Haute école d’art et de design de Genève), cette réunion d’établissements d’enseignement artistique a pour vocation de former des créateurs dans les domaines des arts plastiques et des interprètes et improvisateurs dans les domaines de la musique.

Les lecteurs d’Artline connaissent Germain Roesz pour ses textes réguliers dans les pages du magazine. Ils questionnent l’art, son actualité, son marché tout autant que le monde de la culture, et invitent à la réflexion voire à la prise de position. Ce professeur d’arts plastiques et directeur de recherche au département d’arts plastiques de l’Université de Strasbourg, est aussi de longue date un animateur de revues culturelles et de groupes d’artistes. Le plasticien et performer Germain Roesz, interroge l’art et la peinture comme il le fait dans sa pratique d’écriture ; seuls ses outils et son langage changent. L’exposition qui lui est consacrée par la Collection Hurrle Durbach prend le parti de la rétrospective puisque les trente-six oeuvres présentées couvrent quarante années de travail, des années 70 à aujourd’hui.

Le BRAC organise les 12, 13 et 14 octobre, WE suisse, une série d’expositions et de manifestations dans la capitale franc-comtoise.