Sarah Lucas

Présentée jusqu’au 3 décembre 2023 à La Loge de Bruxelles, l’exposition Connivéncia d’Elsa Brès réunit un ensemble d’œuvres en écho à son quatrième film, les Sanglières. Il y est question des Cévennes, terre de résistance.

Dans notre numéro 500 (juin 2022), l’économiste Nathalie Moureau dressait le portrait de Larry Gagosian. Elle rencontre cette fois Esther Schipper qui présente ici une autre conception du métier de galeriste. À partir du 13 octobre 2023, à Paris, elle expose SunYitian, jeune artiste chinoise représentée par la galerie depuis janvier dernier.

Catherine Breillat n’avait pas tourné depuis Abus de faiblesse sorti en 2013. Présenté à Cannes dans le cadre de la sélection officielle, son nouveau film, l’Été dernier, a recueilli les éloges de la presse. Bonne nouvelle pour l’époque car le film prend celle-ci à rebrousse-poil. Sortie le 13 septembre.

Après des projections de ses films dans de prestigieux festivals internationaux (Locarno, FID Marseille, Viennale, New York Film Festival,Toronto International Film Festival, Gabès), mais aussi à la Documenta 14 de Cassel, au Centre Pompidou à Paris ou au musée Reina Sofia de Madrid, la réalisatrice et productrice algérienne Narimane Mari est invitée au MoMA de NewYork. Une rétrospective doublée d’une carte blanche du 22 au 30 septembre 2023.

Le rire de dieu

L’Art assassin. Histoires de crimes au cinéma de Pauline Mari est une enquête sur les films où des figures d’artistes et de criminels se confondent. Dans le prolongement de son précédent ouvrage, Membres fantômes, dans lequel l’auteur donnait la parole à la jambe d’Hans Hartung, l’œil de Victor Brauner et la main de Blaise Cendrars, ce nouveau volume débute par la Main du diable (Maurice Tourneur, 1943). Le film met en scène un peintre damné dont la main agit en dehors du contrôle de son esprit...Voici la première scène du livre, et le cauchemar ne fait que commencer.

Qu’y a-t-il apparemment de plus mou (1) ou dissous que le vide spatial ?