Pour la nouvelle édition de la Biennale de Lyon intitulée les Mondes flottants, Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, s’appuie sur une vision particulière du mot «moderne» suggéré par Thierry Raspail, le directeur de la Biennale. Elle exprime sa vision d’un monde liquide, à la fois mélancolique et vivant.
Cerith Wyn Evans
Biennale de Lyon
Cerith Wyn Evans A Kind of Frisson
In the early days of June Cerith Wyn Evans was putting together his exhibition at the Marian Goodman gallery in Paris, as if, seeing in the manner of listening… hearing as if looking, a set of new pieces whose hanging he was monitoring attentively.
Scott Olson
De harmonia mundi
Artistes dans la guerre, artistes en exil
Dans cette guerre impitoyable que mène le régime syrien contre sa population, y a-t-il encore un espace pour la création? La scène artistique syrienne étant peu représentée par les artistes restés sur place, mais majoritairement diasporique, il s’agit de poser la question de sa contemporanéité, et de considérer l’adéquation de cette création avec le présent, «l’art au travers duquel une époque s’identifie ». Il s’agit de prendre la mesure de l’internationalisation et de l’impact de la révolution, qui a débuté en mars 2011, sur l’art contemporain.
Opacité du médium
Le renouveau de la photographie comme trace
Sungsic Moon
Dans un style figuratif presque naïf, les dessins et peintures de Sungsic Moon dépeignent des scènes de vie quotidienne dans la Corée du Sud contemporaine. Derrière la simplicité apparente de son trait se cachent les multiples strates d’une culture complexe, hybride, tiraillée entre ses nombreuses traditions et les nouvelles valeurs occidentales. Hommes et paysages s’y exposent dans leur vulnérabilité et leur beauté naturelle.
Bady Dalloul
Bady Dalloul (né en 1986) pratique le collage dans toutes ses formes (écriture, dessin, vidéo, objets), des collages qui impliquent une construction, la fabrication d’un espace à la fois autobiographique, critique, poétique et narratif. Il fabrique des récits où le réel et la fiction, où les expériences individuelles et collectives dialoguent et mettent en doute les récits officiels de l’Histoire.
Chantal Thomas
Le premier livre que publie Chantal Thomas, en 1978, est consacré à celui qui se définissait comme un «funeste individu, honte de sa caste et fléau de la Morale et de la Religion», le marquis de Sade. Dans son livre suivant, paru en 1985, son héros est Casanova. Le sous-titre: Un voyage libertin. L’admiration affirmée pour deux écrivains d’une aussi mauvaise réputation, il y avait à l’époque de quoi faire scandale. Et que ces deux essais (parmi les plus profonds jusqu’à aujourd’hui) aient été écrits par une jeune femme donnait déjà une idée de la place absolument singulière qu’allait occuper Chantal Thomas dans la littérature contemporaine. Les livres qui suivirent, pour beaucoup, et ce n’est pas un hasard, ont eu pour objet le 18e siècle. Une façon détournée pour Chantal Thomas de parler d’elle-même dans chacun d’eux. Avec Souvenirs de la marée basse, qui paraît ces jours-ci, c’est d’elle toujours qu’il est question, notamment via le magnifique portrait qu’elle dresse de sa mère, Jackie. Deux nageuses, ces femmes, deux dissidentes, deux irrégulières, deux révoltées, deux plongeuses qui aiment «perdre pied», suivre un «flux» qui «emporte», une «dérive» qui «égare». Joie de connaître «la légèreté de la dépossession». Par la nage, pour la mère; pour sa fille, Chantal, par la nage et par l’écriture.
Georges Perec
Un jour, mon histoire me fut donnée
Clément cogitore
Sans titre Production Labanque 2017
Marguerite Duras
Les Mains négatives,1979
Pia Rondé, Fabien Saleil
Catastrophe Production Labanque 2017 Crâne, 2017
Daisuke Yokota
Inversion Réactivation pour Intériorités, Production Labanque 2017
Jérôme Zonder
Portrait de Garance #2, 2016
Florencia Rodriguez Giles
Faire la nuit Production Labanque 2017