Barbier-Mueller
La Chapelle Royale de Versailles et es fantômes
Interview Jean-Paul Barbier Mueller
Qui ne connaît sa haute silhouette, son élégance, son sourire – charmant et caustique à la fois – la chaleur de sa conversation, son avidité de tout connaître ? Toujours en route, entre Paris et Genève, Barcelone et Cape Town, New York et Tokyo, Jean Paul Barbier-Mueller, un jeune homme de quatre-vingts ans, affiche un bel appétit de vie et une curiosité toujours en éveil, à l’affût de quelque objet rare, en quête d’une sensation inédite. Livres, tableaux, masques africains, statuettes océaniennes: Jean Paul Barbier-Mueller ne résiste à rien et rien ne lui résiste, ou presque: «Ce sont les objets qui nous choisissent et non pas l’inverse» se plaît-il à dire, passant d’une bibliothèque à un musée, d’une exposition à une salle de vente, profitant de chaque instant, de chaque rencontre.
Le parcours des mondes ou la frénésie des arts premiers
Du 8 au 12 septembre prochains, Paris redeviendra la capitale des arts premiers. Dans le périmètre magique des petites rues voisines de Saint-Germain-des-Prés, une foule d’amateurs et de curieux se pressera frénétiquement dans les galeries, en quête de l’objet rare ou précieux. Placée cette année sous la présidence du cheikh Saoud Al Thani (un grand collectionneur d’art africain, mais aussi d’art égyptien, islamique et chinois), la nouvelle édition du Parcours des mondes s’annonce sous le signe de l’ouverture et de l’exotisme…
Quand les Akans faisaient commerce de la poudre d’or
L’africanisme est chez lui à Neuchâtel, patrie de nombreux pasteurs missionnaires et autres savants, tels Théodore Delachaux (1879-1949) auquel le musée d’ethnographie du lieu consacre actuellement une exposition, ou encore Jean Gabus (1908-1992), sans oublier bien sûr Jacques Hainard. Tous trois ont été directeurs de ce musée, suscitant nombre de vocations, dont celle, avouée, des trois collectionneurs qui nous ont ouvert leur porte et prêté leurs objets.
Basquiat “Prodige et prodigue ?”
Jean-Michel Basquiat nous attend à la Fondation Beyeler jusqu’au Philippe Boyer 5 septembre 2010. Mort d’une overdose en 1988, l’artiste aurait eu cinquante ans cette année. Voyage dans l’espace et le temps vers la Grosse Pomme, un rien pourrie, des années 70-80.
Bram et Geer Van Velde, deux peintres, un nom
Le Musée des Beaux-Arts de Lyon s’est associé à Rainer Michael Mason pour une grande exposition des frères Van Velde. Proche de Bram, l’historien de l’art lié à Genève n’a cessé de mettre en évidence l’importance du peintre hollandais qui, venu des marges, devient de plus en plus central.
Edward Hopper à Lausanne
Graveur, aquarelliste, peintre de la vie moderne, Edward Hopper peut être considéré à juste titre comme l’un des plus importants artistes du Nouveau Monde.
Nicolas de Staël, l’universel concret
«Je ne peins pas avant de voir », disait ce peintre dont toute l’œuvre, abstraite ou non, est habitée, hantée par la présence concrète et vivante du monde visible.
Héritage de l’Ermitage : de Matisse à Malevitch
Surprise ! C’est sur les bords de l’Amstel, et non sur les rives de la Néva, que l’esthète voyageur découvre un héritage pictural exceptionnel. Par la grâce d’une belle rénovation, l’Amstelhof, un ancien hospice du XVIIe siècle, est en effet devenu, l’année dernière, l’Hermitage d’Amsterdam. Ce lieu, destiné à accueillir ponctuellement les oeuvres issues des immenses collections du musée russe, présente aujourd’hui un magnifique échantillon de peinture moderne.
Henri Matisse - Projet d’affiche
La collection Bührle, les vrais enjeux
Les chefs-d’œuvre de la collection Bührle ont été récemment exposés au Kunsthaus dans le but de persuader un large public de leur excellence mais également de suggérer au contribuable de voter en 2011 les crédits nécessaires à l’élargissement indispensable du Kunsthaus, désireux de recevoir cet ensemble en dépôt permanent. Cette opération – selon le discours officiel – hisserait Zurich au niveau des grandes métropoles d’art du monde. Trop beau pour être vrai ?
Jonathan Wateridge, le théatre de l’absurde
Another Place. Entre réalité et fiction. Sept grands formats du peintre anglais sont exposés à Londres avant de rejoindre le Palazzo Grassi, à Venise.
Shangaï 2010 : verticalité, pluralité, développement durable
Les défis d’une exposition universelle ? L’originalité, l’intelligence ou le raffinement, là ou se bousculent modernité criarde, régionalismes ou manœuvres économiques. Les lignes directrices de Shanghaï 2010 ? Créer un débat autour de l’innovation urbaine verticale et du développement durable, sans oublier l’interculturalité, l’innovation technique ou le dialogue avec les campagnes…
Le design selon Rolf Sachs
Ses «impeccables imperfections» soumettent les objets du quotidien au devoir d’émancipation.