La Préhistoire, toujours contemporaine

Préhistoire

par Rémi Labrusse, François Jeune

Évidence moderne et contemporaine

Tal Coat

par Tom Laurent

L'intuition pariétale

Christian Sorg

par François Jeune

Présence de la Préhistoire

Loïc Le Groumellec

par Philippe Piguet

Éloge de la surface

Art des grottes

par Olivier Kaeppelin

Flux de l'art

Lyon fait l’expérience du son

par Tom Laurent

En 1998, le MAC Lyon faisait l’acquisition d’Empty Vessels de l’Américaine Alvin Lucier, une installation où huit vases alignés sur des socles voyaient le son produit par leur cavité capté par des micros et retranscrits en temps réel. Avec un piano actionné par de petits moteurs bricolés alors par Joe Jones, cette excursion vers l’art sonore expérimenté à partir des années 1960 aux États-Unis augurait d’une nouvelle orientation de ses collections, prolongée chez Oliver Beer faisant résonner le même lieu avec des chanteurs lyriques en 2014 ou Tal Isaac Hadad actuellement.

L’universel Léonard de Vinci

par Pascale Lismonde

« Dieu mis à part, Leonard de Vinci est sans doute l’artiste sur lequel on a le plus écrit », pose d’emblée Daniel Arasse. Ce qui rend modeste. Dès 1550, dans ses Vies d’hommes illustres, Vasari le décrit tel « un élu de Dieu, dont la beauté, la grâce, la prodigieuse habileté et la puissance de son génie » furent telles que « sa renommée, éclatante pendant sa vie, s’accrut encore après sa mort ». Ne lui doit-on pas le tableau le plus célèbre du monde, acquis par François Ier, son dernier protecteur – La Joconde attirant au Louvre 15 à 20 000 visiteurs par jour ? En 2019, l’Italie et la France célèbrent avec faste les 500 ans de la mort de l’illustrissime Leonard de Vinci. Alors, on s’interroge. Pourquoi cet artiste devenu l’incarnation de la Renaissance fascine- t-il autant ? Et pourquoi sa machine volante et autres inventions ont-elles été ignorées pendant quatre siècles ?

Le miracle bleu Saint-Loup-en-Troyes retrouvé

par Vincent Quéau

Belle ensommeillée à portée d’entrechat, la capitale de la Champagne des comtes inaugure la création d’un pôle muséal de grande envergure par la rénovation du musée Saint-Loup réintégré dans une châsse grise, rose et azur.

Hals et Hammershøi

par Emmanuel Daydé

Si la peinture du Nord a pratiqué l’internement volontaire, c’est pour fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Aux grands portraits de famille gesticulant dans d’obscurs bosquets du Hollandais Frans Hals, récemment retrouvés et rassemblés, répondent les rares intérieurs métaphysiques anémiés, avec femme seule, du Danois Vilhelm Hammershøi. À la fondation Custodia comme au musée Jacquemart-André, le hygge nordique n’a rien du cocooning.

Makouvia Kokou Ferdinand

par Chris Cyrille

Tout commencerait par l’opacité d’un mot : KLIDJABADJABA. Ce terme provient-il de la langue mina ? d’un conte ? Doit-il être parlé ou hurlé ? Est-il l’équivalent d’« abracadabra » ? Selon l’artiste, sculpteur et performeur Makouvia Kokou Ferdinand, il serait intraduisible – car ne voulant rien dire de connaissable. Et cette formule – titre de sa première exposition personnelle à la galerie Sator – résume à elle seule le travail de Ferdinand. Rencontré lors du Prix Dauphine 2017, j’ai eu l’occasion de travailler avec lui et d’observer l’éclat d’une œuvre riche qui résiste au cerclage des discours. Dialogue avec un ami.

Jacqueline de Jong

par Renaud Faroux

C’est l’heure de la consécration pour Jacqueline de Jong, qui vient de recevoir le prix d’honneur AWARE pour l’ensemble de sa carrière. Dans le même temps, une grande monographie consacre à Amsterdam sa carrière de peintre et revient, à la suite de sa première rétrospective en France aux Abattoirs de Toulouse fin 2018, sur son appartenance à l’Internationale Situationniste. Exposée à Los Angeles par la Château Shatto Gallery, Jacqueline de Jong prépare aussi des conférences à l’université de Yale à laquelle elle a fait don de ses archives en 2011. Rencontre.

Nathalie Deshairs

par Emma Noyant

Légèreté et pesanteur

De Toutânkhamon à Géricault et Ousmane Sow

par Emmanuel Daydé

Une beauté noire et pourtant belle

Dits de Francis Bacon

par Pascal Bonafoux

C’était en 1976. Avec le flair, l’intelligence et l’exigence qui étaient les leurs, Gaëtan Picon et Albert Skira publiaient L’Art de l’impossible – des entretiens de David Sylvester avec Francis Bacon – dans l’exceptionnelle collection « Les Sentiers de la création ».

Une année Vinci

par Pascale Lismonde

Le 2 mai 1519, quand Léonard de Vinci le Toscan s’éteint à 67 ans en son manoir du Cloux (aujourd’hui le Clos Lucé), sur les bords de Loire, s’imagine-t-il entrer tout droit au Panthéon universel des rares génies glorieux de l’humanité ?

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