William Kentridge

William Kentridge, David Goldblatt

par Emmanuel Daydé

De sac et de cendre

Toulouse-Lautrec

par Emma Noyant

Montmartre est une fête !

Arcimboldo

par Emmanuel Daydé

« Toute notre peinture passée s’est trouvée assujettie à une rationalité répressive », écrivait Roland Barthes. Toute sauf celle d’Arcimboldo, ajoutait-il. Rassemblant une vingtaine de chefs-d’oeuvre venus du monde entier, et les entourant de monstrueuses curiosités, le Palazzo Barberini recrée l’alchimie de la distance de ce rhétoriqueur et magicien oublié, capable de faire du fantastique avec du très connu.

Degas Danse Dessin

par Pascal Bonafoux

Paul Valéry l’expose dès l’incipit de son livre : « Comme il arrive qu’un lecteur à demi distrait crayonne aux marges d’un ouvrage, et produise, au gré de l’absence et de la pointe, de petits êtres ou de vagues ramures en regard des masses lisibles, ainsi ferai-je, selon le caprice de l’esprit, aux environs de ces quelques études d’Edgar Degas. » Notes d’après notes, en quelque sorte, son désormais fameux Degas Danse Dessin s’est permis – c’est l’une des raisons d’être des marges – quelques « déliaisons » et généralités quant à son propos. Car un sujet n’éclaire jamais que lui-même, les deux textes qui suivent se proposent à leur tour comme des notes, « aux environs » du regard posé par Valéry dans les marges du geste graphique de Degas arpentant la danse.

Jean Fautrier

par Pascale Lismonde

La rage (de peindre)

Les noces de sang et d’eau du Pérou

par Emmanuel Daydé

L’Amérique n’a jamais constitué un continent jeune que pour la vieille Europe. Bien avant la tardive conquête inca des années 1470, la côte du Pérou apparaît, à la faveur de récentes découvertes archéologiques, comme l’antique Mésopotamie des Andes retrouvée. Des lointains Cupisniques aux tardifs Lambayeques et Chimus en passant par les grands – et grandes – Mochicas, la révélation d’une culture unique, qui maîtrisait l’eau en faisant couler le sang.

Palimpsestes du paysage à la BNF

Comment rendre compte de la diversité et des mutations des paysages français ? En piochant dans la collection photographique de la Bibliothèque nationale de France, les commissaires de cette exposition fleuve rassemblant plus d’un millier d’images du territoire prises par 160 auteurs font le bilan de plus de trente années d’une passion française : représenter le paysage et s’y projeter, notamment grâce aux missions photographiques.

Zbigniew Dłubak

Renverser la réalité

De l’Afrique aux Antilles

par Emma Noyant

Masques de bois et de chair

Quatre photographes à Bamako

par Géraldine Bloch

Si la photographie se nourrit du réel et de sa propre histoire comme un matériau qu’il nous appartient d’apprivoiser, elle sait aussi les détourner et les travestir pour créer des espaces imaginaires faits de désirs, d’ici et maintenant. Dans la photographie dite « plasticienne », la quête est tout autant esthétique qu’identitaire. Des gestes très conscients, interventionnistes, créent les décalages et les brouillages nécessaires à la cristallisation du visible. Parmi les artistes photographes invités aux Rencontres de Bamako cette année, un certain nombre pratiquent une photographie « impure », hybride, dans laquelle les principes de réalité ouvrent la voie à toutes sortes de contournements salvateurs. Quatre d’entre eux, dont les travaux sont présentés dans différentes expositions, ont en commun de travailler ce que l’on pourrait appeler la société civile. Leurs univers, aux tonalités très distinctes, abordent des problématiques et des situations spécifiques mais qui relèvent toutes de mécanismes de tabou et de non-dit. Leurs manipulations, exubérantes ou discrètes, leur sens du montage, confèrent à l’image une étrange épaisseur spéculaire. Athi-Patra Ruga, Joana Choumali, Amalia Ramanankirahina et Keyezua font surgir, en amont et en aval du photographique, des mondes parallèles, surréels. Parant et masquant les figures, ils opèrent entre résistance et effacement. Ils composent des images assez latentes pour déjouer toute lecture déterministe, assez spectrales pour transcender l’aliénation des corps et des esprits.

François Réau

par Tom Laurent

Laisser dessiner les songes

Camille Llobet

par Philippe Piguet

La parole, le geste et la pensée

Judit Reigl

par Chris Cyrille

Le "feu vivant"

Black dolls

par Emma Noyant

Du jeu d'enfant au jeu social

Trajectoires inestimables

par Clément Thibault

Sortie d'épopée moderne où se mêlent considérations artistiques, financières et politiques, la trajectoire du Salvator Mundi apparaît comme un symbole du monde de l'art, ou plutôt d'un monde de l'art. Décryptage.

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