L’art, avec ou sans l’homme ?

Louvre-Lens

par Benoît Gaboriaud

Qu’est-ce qu’un paysage ? Comment les peintres s’y sont-ils intéressés et se sont-ils emparés du sujet ? Le musée du Louvre-Lens tente d’y répondre à travers l’exposition Paysage, fenêtre sur la nature, en forme de voyage dans l’histoire de l’art, bucolique, dépaysant et parfois tourmenté.

Elliott Erwitt

par Fiona Lassagne

Drôle, touchante et marquante : tels sont les qualificatifs qui s’imposent à la vue de l’exposition Elliott Erwitt au musée Maillol, proposant une rétrospective du travail du célèbre photographe.

Sète sous les pastels de Thomas Verny

par Michaël Pasteger

C’est par les œuvres du père, Philippe Pradalié, à qui furent consacrées deux expositions au sein du même musée, que le visiteur est introduit au travail du fils, Thomas Verny. Choix curatorial qui tombe sous le sens de la filiation, mais s’avère tout à fait pertinent dans la comparaison esthétique des deux artistes. En effet, bien que leurs œuvres se distinguent par l’usage des médiums et les choix compositionnels, on observe dans le travail de Thomas Verny la même volonté d’une économie de moyens, un sens fort de la synthèse dans le paysage et une architecture des plans solidement composée.

Nabil Nahas, visions arborescentes

par Tom Laurent

Caron, fournisseur de contenu érudit

par Vincent Quéau

Le maniérisme, première esthétique internationale, brouille les codes de la Renaissance et figure comme nébuleuse où, parfois, un astre s’illumine ; Antoine Caron, retrouvé à Écouen ce printemps, en donne la démonstration efficace.

Peindre à Naples au Seicento

par Pascale Lismonde

Une Déposition du Christ de Mattia Preti, une Scène d’auberge de Luca Giordano, une Nature morte aux poissons de Porpora et quarante chefs-d’œuvre de l’exposition Naples pour passion sont à voir pour la première fois en France au musée Magnin de Dijon grâce à Sophie Harent, sa directrice et Nadia Bastogi, directrice scientifique de la Fondation De Vito, avant de passer l’été à Aix-en-Provence. Une fondation créée en 2011 par Giuseppe De Vito (1954-2015) avec son épouse dans leur villa d’Olmo près de Florence pour son étonnante collection du Seicento napolitain. Ou l’histoire d’un ingénieur milanais devenant collectionneur, historien d’art et mécène, captivé par le foisonnement culturel et artistique de Naples au XVIIe siècle, ville-monde intense, tumultueuse, la plus peuplée d’Europe après Paris.

Matisse prend le large !

par François Jeune

Avant de partir à Tahiti en 1930, pour ses soixante ans, Matisse piétine et confie à sa fille Marguerite sa difficulté à peindre : « Je me suis installé plusieurs fois pour en faire, mais devant la toile, je n’ai aucune idée. » Comment un peintre prend-il un tournant pour suivre sa route ? L’exposition de l’Orangerie adopte un parcours tout en courbes et surprises visuelles pour suivre les virages de Matisse dans sa peinture.

Basquiat / Warhol

par Emmanuel Daydé

En 1982, Jean-Michel Basquiat rencontrait Andy Warhol tandis que je découvrais New York. Souvenirs d’une cité de la peur effervescente, ravivés par le duel à quatre mains Warhol / Basquiat à la Fondation Vuitton, sur fond de bebop et de beatbox à la Philharmonie de Paris. Et si Basquiat avait rappé sa vie ?

Thomas Schlesser

par Emmanuel Daydé

Le réchauffement climatique, lié au risque pandémique et à la menace nucléaire, incline certains artistes et penseurs contemporains à désaxer le regard pour envisager l’« univers sans l’homme ». Au travers d’un livre somme et d’une ambitieuse exposition à Valence, mais aussi d’une imposante monographie et d’une majestueuse rétrospective consacrée à Anna-Eva Bergman à Paris, Thomas Schlesser développe l’histoire de la beauté anthropofuge. Rencontre avec le dernier homme.

Jérémy Liron

par Philippe Piguet

« On n’est jamais à savoir si l’on doit s’accorder au tumulte du monde, en adopter la confusion, en rejoindre l’agitation et les passades, s’y fondre et s’y couler ou y oppo- ser le regard stable, intemporel, droit et glacé de celui qui passe outre. » Jérémy Liron n’est pas seulement peintre, il écrit aussi – et de fort belle manière. De lui, on connaît sa série des Paysages périurbains, peints à l’huile, au grand format carré, comme autant de plans séquences, sinon d’arrêts sur image – témoignage de l’intérêt de l’artiste pour le cinéma. Par-delà tous les jeux entre le dehors et le dedans qui spécifient ses peintures pointe nombre d’interrogations sur ce qui fait image. Son œuvre convoque le regardeur à une prise de conscience de ce rapport existentiel qui le lie au monde et à son environnement dans une tentative d’être, entre désirs et inquiétudes.

L’impressionnisme

par Pascal Bonafoux

L’autre Olympe

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