À quelques semaines de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’Inrap a dressé le 17 septembre dernier, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel de l’Industrie, un premier bilan des fouilles réalisées au cours des quatre dernières années. Le chantier de reconstruction, qui a fait suite à l’incendie du 15 avril 2019, a offert une opportunité unique de récolter des données sur la cathédrale gothique et, au-delà, sur ce site emblématique de l’île de la Cité, centre névralgique de la Lutèce antique.
Il y a 50 ans : la découverte de Lucy
Notre-Dame : dernières révélations
Des façons d’être romain
Au IIe siècle de notre ère, l’Empire romain s’étend de l’Angleterre à la Tunisie, du Portugal à la Syrie. On y prie des dieux très différents, on y parle de multiples langues, on y échange dans de nombreuses monnaies. Pourtant le sentiment d’unité domine, soutenu par la fameuse pax romana. Comment vivait-on ensemble dans ce vaste territoire ? C’est ce que nous propose de découvrir la nouvelle exposition du musée de Lyon au fil d’un parcours... très personnalisé !
Comment devenir un artiste paléolithique ?
L’habileté technique et le savoir-faire des peintres et graveurs paléo- lithiques ont toujours posé question : où s’exerçaient-ils ? Qui leur a appris à dessiner ? Comment étaient-ils recrutés ? Étaient-ils des experts ou des professionnels ? Une nouvelle étude renouvèle notre approche de ces problèmes.
Le projet Sathma : les sculptures en ligne
En 2016, des spécialistes de la sculpture de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen Âge décidaient de relancer, sous forme numérique, le Recueil général des monuments sculptés en France pendant le haut Moyen Âge (IVe-Xe siècles). Initié par l’École du Louvre, le musée du Louvre, puis porté avec les UMR du CNRS ArAr de Lyon et Artehis de Dijon, le projet SATHMA s’est inscrit dans une entreprise plus générale d’étude des sources de ces époques. Le 22 novembre prochain, une journée d’étude présentera cette nouvelle base de données en ligne.
La maquette de la porte d’Auguste à Nîmes
Au Ier siècle avant notre ère, l’empereur Auguste accorde à la colonie latine de Nemausus le droit de se doter d’une enceinte de prestige, longue de 4 milles (6 km). La muraille était alors percée de nombreuses portes dont deux subsistent aujourd’hui, la porte de France et la porte d’Auguste. Cette dernière donnait accès à la ville de Nîmes par l’est, en remontant la via Domitia. Le musée d’Archéologie nationale en conserve une remarquable maquette réa- lisée au début du XIXe siècle.
Les Tang brillent au Musée Guimet
En point d’orgue d’une année thématique dédiée à la Chine, le musée Guimet propose une plongée à l’époque des Tang, dynastie majeure qui a régné du VIIe au Xe siècle et qui fait encore figure aujourd’hui d’âge d’or de la civilisation chinoise. Entretien avec Arnaud Bertrand.
La découverte de Lucy
Éthiopie, région de l’Afar, vallée de l’Awash : nous sommes en 1974, une équipe internationale vient de découvrir, à Hadar, le squelette fossile d’une espèce alors inconnue, Australopithecus afarensis. Ainsi est née Lucy, la plus célèbre de nos ancêtres. Pour fêter cet anniversaire sans nul autre pareil, Archéologia vous propose un vaste dossier présentant ces australopithèques qui ont vécu plus de 800 000 ans, entre 3,8 et 3 millions d’années (Ma). Connue aujourd’hui par de nombreux témoignages, cette espèce continue de nous livrer ses secrets. Venez découvrir qui étaient Lucy et les siens...
Le contexte environnemental de Lucy et des siens
Nous aurons beau scruter, dans leurs détails les plus infimes, les restes osseux d’Australopithecus afarensis et de nos autres parents éteints, comprendre leur évolution n’est possible qu’en s’intéressant également aux climats sous lesquels ils ont prospéré, aux paysages qu’ils ont parcourus, aux espèces qu’ils fuyaient avec terreur et à celles avec lesquelles ils ont partagé leurs ressources. Ce sont autant d’éléments qui ont façonné l’histoire évolutionnaire du rameau humain.
Les caractéristiques d’Australopithecus afarensis
Lucy est sans doute l’un des fossiles d’hominine les plus emblématiques de l’histoire évolutionnaire de l’humanité. Sa notoriété est en partie due aux restes de son squelette très bien conservés, ce qui est très rare, et à sa contribution à la création d’une nouvelle espèce d’australopithèque : Australopithecus afarensis, en référence à la région où elle a été mise au jour. Cette espèce est d’ailleurs l’une des plus importantes en nombre de vestiges découverts, plus de 600, et est représentée par des individus jeunes et adultes, parfois provenant du même site.
Au cœur de l’archéologie glaciaire
Pionnier de l’archéologie glaciaire en France, Éric Thirault, enseignant-chercheur à l’université Lumière-Lyon 2, spécialiste de la Préhistoire récente, parcourt depuis 2007 les cols de haute altitude des Alpes du Nord à la recherche d’artefacts piégés au Petit Âge glaciaire (début du XIVe siècle – fin du XIXe siècle) et libérés depuis par les glaces. Décryptage d’une spécialité née du réchauffement climatique.
Nazca
Les géoglyphes, plus communément appelés lignes de Nazca, sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1994. Parfois longs de plusieurs kilomètres, ils ont été tracés sur le sol entre les villes de Palpa et de Nazca, à 400 km au sud de Lima et peuvent former des « dessins » géométriques ou d’imposantes figures. Depuis les premières découvertes dans les années 1930, leur nombre ne cesse de croître. Aujourd’hui, où en est la recherche dans ce domaine tant dans leur interprétation que dans la manière de les identifier au sol ?
Crise de mortalité dans l’antique Bordeaux
Le quartier Saint-Seurin, avec sa basilique médiévale autour de laquelle se trouve une importante nécropole antique, constitue l’un des pôles archéologiques majeurs de Bordeaux. Une fouille préventive de vaste ampleur, sur plus de 3 000 m2, a été menée en 2016-2017 par la société Hadès, dévoilant des pratiques funéraires inconnues jusqu’à ce jour à Burdigala.