Un exercice délicat pour Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
Les enjeux méditerranéens
Relations Algérie-France
Le nouveau Président français aime aborder les problèmes de deux côtés à la fois. Les relations franco-algériennes n’échappent pas à la règle : il veut les inclure dans une vision plus large (une « route de la liberté » entre l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique), et en même temps les concrétiser dans une série de « coopérations de terrain » qu’il a déjà dessinées pour en finir avec les discours creux. Convaincra-t-il ?
Xavier Diencrourt
"Entre la France et l'Algérie, une exceptionnelle multiplicité de relations"
Alexandre Kateb
Le jeune économiste franco-algérien Alexandre Kateb analyse les atouts et les insuffisances de la politique économique algérienne, dans le contexte difficile de la baisse du prix du pétrole.
La bataille de l’exportation est engagée
Pour réduire ses déficits croissants, et donc l’hémorragie de ses réserves de change (de 194 milliards de dollars en 2012 à 114 milliards aujourd’hui), l’Algérie à deux leviers : accroître ses exportations, réduire ses importations. Pour beaucoup d’économistes, l’heure d’un véritable choix est venue. Avec d’un côté l’entrée dans le monde économique réel, l’ouverture. De l’autre, le repli sur soi, l’effondrement à terme de l’appareil de production et la faillite du pays.
Kamel Moula
Le 18 mai 2017, à Blida, un jeune entrepreneur de 38 ans n’a pas caché sa satisfaction. Kamel Moula, leader des cosmétiques algériens, a été réélu à l’unanimité président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), une organisation patronale dont l’influence monte auprès des PME et PMI algériennes. L’un de ses objectifs : les accompagner à l’international, particulièrement en Afrique. ParisAlger l’a rencontré.
Sylvain Poullin
Sylvain Poullin, président de la société de services informatiques AVENIR-France, en région parisienne, développe un concept pour fixer les ingénieurs en Algérie : les rendre partenaires de l’entreprise algérienne qu’il a créée, les associer à sa stratégie de développement et les intéresser aux bénéfices, tout en conservant leurs liens avec l’activité en France.
Les nouvelles frontières de l’Oranie
Tourisme, agro-alimentaire, transports
Rivages, Grand Sud et Hauts Plateaux…
Promouvoir la "destination Algérie"
Quitter la France et le Canada pour revenir en Algérie
Le retour des compétences
Halim Hammoum
Après des études à l’École polytechnique d’Alger, Halim était parti finir sa formation en France, y travailler et finalement y créer son bureau d’études en architecture. Il y a quatre ans, il ouvre une filiale au Maroc, avec l’idée de faire un jour la même chose en Algérie. C’est fait ! Il y a monté deux sociétés, avec en vue des marchés très divers.
Le local à la conquête du global
Retrouver de la fluidité dans un monde industriel structurellement difficile à faire évoluer. Tel pourrait être le modèle ambitionné par le développement des clusters, ou grappes d’innovations, aujourd’hui considérés comme un facteur de compétitivité des régions dans un contexte de mondialisation et de révolution numérique. En rapprochant les acteurs économiques et scientifiques en un même espace, on favoriserait ainsi l’expérimentation, l’innovation et, in-fine, la performance. Une dynamique vertueuse qui n’est pourtant pas aussi simple à mettre en oeuvre.
DataCity
Le projet DataCity, propulsé par l’incubateur parisien NUMA, s’est donné pour objectif d’expérimenter des solutions innovantes pour l’avenir de la ville en faisant collaborer start-ups et grands acteurs urbains. Une prouesse quand on conna t les enjeux économiques et la réticence naturelle à partager les secrets des laboratoires de recherche et développement. Un modèle qui s’avère pourtant crucial pour permettre l’émergence des solutions inédites pour une ville durable.
Les clusters
Peu à peu, il part à la conquête du monde et s’impose comme un modèle de développement incontournable.
Reda Kateb
Reda Kateb ne cesse de gravir depuis plusieurs années les marches de la notoriété. Dans Django d’Etienne Comar, il campe le personnage de ce brillant guitariste manouche qui avait la particularité de jouer de son instrument avec trois doigts de la main gauche suite à un accident. Et ce n’est pas la moindre des performances de Reda Kateb, que de voir le comédien, qui s’est longuement entraîné, capable de maîtriser cette guitare aux accents jazzy. Il y a surtout la performance d’un acteur qui porte le film sur ses épaules, présent dans pratiquement tous les plans.