Energie, le new deal, objectif Soleil

Cette année 2017, trois élections dans trois pays de l’Union sont supposées décider du sort de l’Europe. Les Pays-Bas ont voté le 15 mars. Les Français se rendront aux urnes le 23 avril et le 7 mai. Les Allemands éliront les députés au Bundestag le 23 septembre. Trois scrutins vitaux ?

Discussion autour de l’oeuvre Le Maghreb des origines à nos jours - Visions 2015, co-écrite par Mohamed Kabbaj et Malek Chebel.

L’Algérie a longtemps traîné des pieds. Sa capacité solaire installée est aujourd’hui négligeable par rapport aux besoins énergétiques grandissants du pays. Mais le pays vient de sauter le pas avec un premier appel d’offres présenté dans le détail en mars aux constructeurs du monde entier et avec un programme à long terme très ambitieux. Le temps n’est plus au scepticisme.

Ce n’est pas un « coup », c’est un travail patient et cohérent. En juin 2015, le 1er Forum Économique Algérie – France, organisé par la CACI France (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) lui avait décerné un Trophée de l’Excellence. La chaussure connectée, développée par le groupe « Epsilon », avec ses fi liales Digitsole et Zhor, avait défrayé la chronique des innovations. Et fi n mars 2017, Epsilon a été en fi nale de la Coupe du Monde des start-ups à San Francisco. Au coeur de cette success story, le fondateur du groupe, l’ingénieur franco-algérien, Karim Oumnia.

Une réduction de plus de 90% des accidents, soit une économie estimée à 190 milliards d’euros. Une réduction de 15% de la taille des Parkings.

La mobilité connectée est porteuse d’une promesse. Celle d’une conduite sécurisée, apaisée, contournant les faiblesses d’un « facteur humain » accusé d’être responsable de la plupart des accidents de la route. Mais tout déléguer à la technologie, c’est aussi prêter le fl anc à la vulnérabilité des systèmes numériques. Qu’adviendrait-il si la machine devenait incontrôlable ? Entre réalité et science-fi ction, la mobilité connectée pourrait porter en elle ses propres limites et les freins à son développement.

L’Algérie a connu un grand paradoxe historique. Dans les moments diffi ciles après l’Indépendance, alors que le pays était fermé sur lui-même et que les problèmes politiques et économiques se bousculaient, la culture était au zénith. Puis elle s’est endormie, même pendant les périodes politiques d’ouverture ou quand l’économie a bénéfi cié de la rente pétrolière. Mais dans ces deux ou trois dernières années, on a senti d’abord un frémissement, un réveil et aujourd’hui un bouillonnement. Il est assuré par une myriade d’initiatives privées, l’ouverture d’espaces culturels innovants, un mouvement amplifi é par le développement de l’internet et des réseaux sociaux.

Les États-Unis et l’Europe sont depuis des décennies des puissances culturelles bien identifi ées. Aujourd’hui, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Indonésie, Abu-Dhabi et bien d’autres pays dans le monde consentent d’importants efforts pour la promotion du secteur de la culture. Un objectif économique et, au-delà, un moteur du progrès humain.