Féminexploitation

Ceci n’est pas un bilan. À certains égards, nous aurions pu intituler ainsi ce dossier de fin d’année. Face à une production annuelle de films qui ne cesse de croître depuis l’accessibilité des outils numériques, il est en effet plus présomptueux que jamais de prétendre à un tour d’horizon exhaustif des innombrables œuvres présentées en salles, en ligne et dans les festivals dans les douze derniers mois.

Créé en 2011, le réseau social pour cinéphiles Letterboxd est peu à peu devenu un incontournable du paysage cinématographique contemporain. État des lieux de l’impact actuel de la plateforme avec trois adeptes de longue date d’un outil en constante évolution.

Russians at War et Interceptés

Il n’y avait bien que Francis Ford Coppola pour autofinancer le film indépendant le plus coûteux de l’histoire du cinéma (un budget de 120 millions), pour proposer une œuvre aussi singulière, qui a été décrite autant comme un navet catastrophique incompréhensible que comme le rêve enfiévré d’un visionnaire qui essaie de réinventer le septième art.

Cette année, les deux thrillers que sont Strange Darling et Blink Twice ont fait le pari risqué de traiter de violences sexuelles et de sujets corollaires: stéréotypes de genre, misogynie, culture du viol. Faut-il voir là une autre incarnation de la revanche féministe des films de genre, ou bien une utilisation manipulatrice de sujets à la mode?

En 2015, la société de distribution américaine A24 se lance en production. Le studio promet à l’industrie, aux cinéastes et au public de donner carte blanche à ses artistes.

En tant que directeur général d’ARTE France Cinéma (coproduction) et directeur de l’Unité Cinéma d’ARTE France (diffusion), Olivier Père joue un rôle de soutien non négligeable pour tout un pan du cinéma international.

Archiver le cinéma expérimental canadien

Sous la direction de Gabrielle Tremblay

Finissons-en avec l’année 2024 en allant chercher des œuvres qui redonnent goût en l’humanité.

Flâneur estival parmi les innombrables propositions des Rencontres de la Photographie d’Arles, je suis resté bouche bée devant la vidéo de la Libanaise Randa Mirza: The Sniper (2000). Cinq minutes qui bouleversent le regard et donnent à penser vertigineusement.