Révolution(s)
Révolutions du spectateur mutant
Michelangelo Antonioni
Marcher, voir...
Ce qui pourrait être un commencement
Pourquoi tous morts ?
Le cinéma lui-même, plus ou moins consciemment, a défini et imaginé ses spectateurs beaucoup mieux que ne l’a fait toute la critique réunie. Du moins jusqu’à l’époque contemporaine. Les cinéastes classiques ont traité les spectateurs comme des étoiles, la modernité a essayé de les réinventer, les questionner, les protéger (nous avons tous encore en mémoire l’image d’Anna Karina pleurant devant la Jeanne de Dreyer)…
L’âge chimérique du spectateur
Le spectateur de cinéma doit inventer : des pratiques, des rites, des mots et des lieux. Ce qu’on peut appeler une nouvelle cinéphilie, c’est-à-dire un art de vivre. Au spectateur de fonder ses goûts, ses choix, et leurs partages, sur des pratiques « déviantes », des pratiques marginales, qui réintroduisent sa subjectivité, son mauvais esprit, au sein du médium, le pervertissant de l’intérieur.
Marie-José Mondzain
Entretien
Romeo Castellucci
Le cerveau-couleur
Le sens de la rue
(Sur un passage de Roberto Bolaño)
Spectateurs isolés
Spectateurs solidaires
Le devenir lycanthrope du spectateur
Le créateur amateur
L’évolution. Les vieilles histoires ne nous ont jamais quittés. Elles ne partiront jamais.
De la conversation
Il y a une quinzaine d’années eut lieu à la Cinémathèque québécoise une projection mémorable du film Zan Boko (Burkina Faso, 1988), en présence de son réalisateur Gaston Kaboré.
La grandeur d’un peuple devenu fou
À la folie de Wang Bing
Dominic Gagnon
Entretien - Avoir ou voir
La distributrice de films
7 courts métrages québécois
Le spectateur inattendu
Pour qu'il y ait des spectateurs, encore faut-il qu'il y ait du spectacle. Pour qu'il y ait du spectacle, encore faut-il une ligne de démarcation entre la vie quotidienne (la norme) et le spectacle (l’exceptionnel). Si comme le prédisait Guy Debord, tout est devenu spectacle (le spectaculaire intégré), il n’y a donc plus, à proprement parler, de spectateurs. Il n’existe qu’un marché planétaire avec ses épiciers, ses consommateurs et, occasionnellement, de l’art sous une forme ou une autre, ou un concept du genre « tout est art ».
Traces
Pour la dernière et la première fois de Sophie Calle
Ne tuons pas la beauté du monde
Timbuktu d’Abderrahmane Sissako